Dictionnaire
Le Dictionnaire FAASTT de A à Z
Bienvenue dans l’univers FAASTT expliqué par les mots qui le composent.
Ce dictionnaire vivant présente les concepts, les valeurs, les outils, les figures marquantes du projet, des termes qui trouvent leurs origines dans le développement de l’hominien, de l’homo sapiens ou de l’homme, en résonnance avec celui de l’enfant d’aujourd’hui.
Chaque terme est une brique de notre méthode, une anecdote fondatrice ou un principe fort.
Bonne lecture !
A
Analphabète Apprendre ! (2018), Stanislas Dehaene, p. 174
« Le cerveau des analphabètes montre des compétences profondément différentes : non seulement les lettres leur échappent, mais ils éprouvent également des difficultés à reconnaitre les formes, à distinguer deux images en miroir, à faire attention à une partie du visage ou à mémoriser et à distinguer les mots parlés… Tous, nous devons exercer notre mémoire – et le fait d’être allé à l’école et d’avoir appris l’alphabet aide énormément. L’impact de l’éducation est encore plus frappant dans le domaine des mathématiques… »
p.222 : « Pour apprendre à lire, seul l’entrainement phonique, qui attire l’attention sur les correspondances entre les lettres et les sons, active le circuit de la lecture et permet l’apprentissage. Tous les enseignants du CP devrait connaitre ses données ! »
🧠 Dans un pays sous-développé, où par définition la jeunesse est majoritairement (très) défavorisée, sur plusieurs générations, chaque langue a y être enseignée devrait considérer cet apport scientifique. Car, sur des mémoires faibles, envisager la moindre référence à la méthode globale, quel que soit la langue, assure l’échec de l’apprentissage de ces langues. C’est la raison pour laquelle l’écosystème eCoFast utilise la méthode syllabique pour enseigner le français, autour du mot, avec très rapidement la référence à la construction d’une phrase : sujet, verbe, complément… sur lesquelles, par la suite, l’élève FAASTT peut inférer, enrichir ses connaissances par le portugais.
Apprendre ! Livre de Stanislas Dehaene (2018).
Quelques citations qui créent les différences entre capacités de cerveaux humains.
– « Apprendre, c‘est inférer la grammaire d’un problème » p. 76
Tirer en permanence, d’une situation particulière, des conclusions de haut niveau, qu’en retour nous mettons à l’épreuve sur de nouvelles observations. Hiérarchiser ainsi ces connaissances… est une méthode extrêmement efficace…
🧠 C’est la mission FAASTT par l’apprentissage du français : établir les liens entre un mot, sa/ses catégorisations et sa/ses hiérarchisations de syntaxe. « Naturellement », le cerveau de l’élève le duplique en portugais. C’est la grosse différence entre la méthode syllabique qui cumule une information catégorisée et hiérarchisée (probablement pas assez dans les écoles publiques par méconnaissance de cette information cruciale) et l’improbable méthode globale !
– « Apprendre efficacement, c’est donc hiérarchiser les informations : se forger, dès que possible, des règles générales qui résument toute une série d’observations. »
🧠 Toute la différence entre un cerveau d’un enfant dans un environnement privilégié, qui le développe « naturellement » et les autres. Les troubles émotionnels s’ajoutent aux autres désordres.
Apprenti(e) professeur(e), AP
Statut attribué à un élève FAASTT ayant validé les trois fondamentaux : assiduité, ponctualité, motivation. Au-delà de la première année, s’il souhaite rester sous la couverture FAASTT, il s’engage à transmettre à d’autres élèves les apprentissages reçus. Ainsi, les AP deviennent les piliers de notre écosystème éducatif, solidaire, systémique, eCoFast et poursuivent leur éducation entre eux.
Apprentissage Apprendre ! (2018), Stanislas Dehaene, p. 207
« Tous nos apprentissages reposent sur les modifications des circuits de notre cerveau pendant une période sensible où ceux-ci sont encore flexibles et possèdent une marge de plasticité. Cette plasticité synaptique ne suffit pas à expliquer l’extraordinaire succès de notre espèce… Si nous sommes devenus Homo docens [« l’homme qui enseigne » ou « l’homme qui apprend »], si l’apprentissage est devenu notre niche écologique et la principale raison de notre succès planétaire, c’est que notre cerveau contient toute une panoplie d’astuces supplémentaires. Au fil de son évolution, notre cerveau s’est doté de quatre fonctions majeures qui maximalisent la vitesse avec laquelle nous parvenons à extraire des informations de notre environnement. Je les appelle les quatre piliers de l’apprentissage, parce que chacun d’eux est INDISPENSABLE à nos constructions mentales : qu’un seul de ces piliers chancelle et c’est l’ensemble de l’édifice qui vacille. Inversement, chaque fois que nous avons besoin d’apprendre, et d’apprendre vite, nous pouvons nous appuyer sur eux pour optimiser nos efforts :
– l’attention, qui amplifie l’information sur laquelle nous nous concentrons ;
– l’engagement actif, un algorithme qu’on appelle également curiosité, et qui incite notre cerveau à évaluer sans relâche de nouvelles hypothèses ;
– le retour sur erreur, qui compare nos prédictions avec la réalité et corrige nos modèles du monde ;
– la consolidation, qui automatise et fluidifie ce que nous avons appris, notamment pendant le sommeil.
Au cours de notre évolution, ces fonctions ne sont apparues en un jour, et elles ne sont pas uniques à notre espèce. Cependant, grâce à notre cerveau social, nous les exploitons mieux que les autres animaux… Faire attention, s’engager, se mettre à l’épreuve et savoir consolider ses acquis sont le secret d’un apprentissage réussi. L’enseignant qui parvient à mobiliser ses quatre fonctions exécutives chez chacun de ses élèves est certain de maximiser la vitesse et l’efficacité avec lesquelles sa classe apprend. »
🧠 Un ou une apprenti professeur FAASTT en formation, continue de développer ces 4 piliers et ainsi, toute sa vie durant, car il a appris à prendre plaisir à se cultiver. Ils sont et seront TOUJOURS à travailler (pour les gagner et enfin, ne pas les perdre). C’est la raison pour laquelle l’encadrement FAASTT est formé uniquement dans l’écosystème eCoFast.
p. 220 : « Mais il y a pire : nous sommes inconscients de notre inconscience, et cela nous conduit à surestimer constamment ce que nous percevons du monde extérieur… Quand nous enseignons, nous avons tendance à oublier ce que c’est d’être ignorant. Nous pensons que tout ce que nous voyons, tout le monde peut le voir. Et nous ne comprenons donc pas qu’un enfant puisse, sans AUCUNE mauvaise volonté, ne pas voir, au sens le plus littéral du terme, ce qu’on cherche à lui enseigner. Or l’expérience est claire : s’il ne comprend pas à quoi il doit faire ATTENTION, il ne le voit pas, et ce qu’il ne voit pas, il ne peut pas l’apprendre. »
Autre remarquable livre qui décrit l’hominisation : Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin. Téléchargement du PDF en portugais gratuit
Autodidacte
Adeline est autodidacte. Elle a eu des professeurs de haut niveau en compétition et obtient une licence de psychologie à 50 ans. Sa génétique est créative depuis plusieurs générations. Cette créativité qu’elle prend soin d’introduire et de sculpter dans les cerveaux de ses protégés, car elle pense que c’est la qualification suprême pour devenir acteur de sa vie ; savoir prendre du recul sur sa vie pour l’orienter progressivement vers ce que l’on souhaite vraiment faire afin de s’y épanouir.
B
Blocage
Un cerveau qui bloque est le plus souvent, un cerveau qui ne comprend pas :
– soit le vocabulaire utilisé par l’enseignant est inconnu : le rappel en mémoire est impossible, car il ne l’a pas précédemment mémorisé ;
– soit le vocabulaire est méconnu, mal mémorisé : ce qui préfigure un rappel difficile et/ou incorrect, car la définition, le genre ou l’orthographe ne sont pas reliés au bon mot ;
– soit la phrase est trop longue, trop complexe : le cerveau récepteur du message n’a pas les fonctions exécutives suffisamment développées pour comprendre cette complexité de syntaxe : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. » Nicolas Boileau.
– soit l’adulte a une connaissance du monde déterminé, exacerbé d’agressivité, de colère intériorisée, de manque de confiance en l’autre, en lui, de timidité, de FAUSSES croyances… : « C’est comme ça et pas autrement » ou plutôt se bloque et n’en pense pas moins.
🧠 Par ailleurs, sur un cerveau en capacités de fonctions exécutives moindres (par différence d’âge ou de retard), un élève peut comprendre une fois un message, c’est la première étape, mais il faudra bien des rappels en mémoire et de tests, afin que cette nouvelle information devienne une réelle connaissance stockée dans sa mémoire à long terme, et qu’il puisse la rappeler automatiquement.
Multiple raison d’initier la lecture, dès 5 ans, prendre son temps, s’amuser avec l’alphabet, les premiers mots, expliquer l’importance de l’orthographe, du sens d’un mot, répéter l’information avec des mots simples, correctement écrits. Ne pas se contenter de tourner les pages d’un livre en le lisant, car cet exercice s’appelle lire et non, enseigner.
C
Cerveau Le paradigme perdu : la nature humaine (1973) Edgard Morin p.66
« Nous lierons le développement cérébral à tous les autres [développements], ceux qu’il entraine, mais aussi ceux qui l’entrainent… Le cerveau n’est pas ici considéré comme un organe, mais comme l’épicentre de ce qui pour nous est l’essentiel de l’hominisation : un procès de complexification multidimensionnel, en fonction d’un principe d’auto-organisation ou autoproduction. »
🧠 Notre cerveau est notre « chef d’orchestre » à préserver de TOUTE addiction (drogues… la nouvelle drogue étant scroller indéfiniment sur son smartphone). Au contraire, c’est un champion de la diversité. Quel que soit l’addiction, elle détruit le cerveau de l’enfant ou de l’adolescent, quasi définitivement, et le détériore aussi chez l’adulte dès le début de comportements majoritairement négatifs, par exemple, à la suite d’un événement de la vie, du mauvais usage d’un smartphone, de l’écoute infinie de bêtises, de fake news et les réseaux sociaux les promeuvent majoritairement : quel cerveau ne fait pas la différence entre fake news et information : celui qui prend une information pour une information ou celui qui a l’habitude de prendre de la hauteur face à une information ?
p. 95 « Le cerveau nouveau-né chimpanzé a déjà 70 % de sa dimension adulte (500 cm3) alors qu’il n’atteint que 23 % <de sa dimension chez le nouveau-né sapiens (dimension adulte, 1500 cm3)… l’inachèvement du potentiel cerveau humain, la lenteur du développement ontogénétique (de l’individu) est favorable à l’aptitude à apprendre à apprendre, au développement intellectuel, à l’imprégnation, donc à la transmission culturelle (Dobzhansky, 1966)… »
🧠 Ce qui implique à la société, à l’environnement dans lesquels l’enfant vit, d’offrir la qualité d’attention et de comportements adéquate pour son développement cérébral, afin qu’adulte, il participe au développement économique de son pays (au contraire d’accélérer le déclassement des autres). Chaque enfant dans le monde a le potentiel de devenir un parfait idiot comme un créatif hors pair. La FAASTT souhaite collaborer à dynamiser la seconde catégorie, en éduquant de mauvais élèves par le français. Avancer leurs accueils, de 12 à 8 ans, réduit largement le retard notamment chez les jeunes filles, qui trop rapidement devienne mère avec trop peu d’expériences de la vie ; avec juste la notion de survie de l’espèce dans le crâne.
Code génétique Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin, p. 85
« Le code génétique est aussi un système à double articulation c’est-à-dire une hiérarchie où un sous-système constitue un répertoire de traits distinctifs sans spécification en eux-mêmes à l’aide desquels on peut combiner un nombre infini d’énoncés… Cela veut dire plutôt que le langage humain, en tant que système, peut se ramener à un type FONDAMENTAL d’organisation dès lors qu’il y a nécessité conjointe d’une structure hiérarchique à plusieurs niveaux (c’est-à-dire d’une riche complexité et d’une organisation discursive (qui procède par le raisonnement, par une suite logique d’idées, par opposition à ce qui est intuitif). »
🧠 C’est la première mission FAASTT, mission fondamentale, avec pour outil le français : développer les mémoires avec du vocabulaire par le principe génétique de catégorisation, et manipulation des données par l’enseignement des règles de grammaire et de syntaxe d’une phrase sous expression génétique de hiérarchisation ainsi, par abstraction et manipulations cérébrales implicites, les fonctions exécutives s’animent sur des cerveaux peu motivés par l’enseignement jusqu’alors proposé. La motivation des élèves s’emballe dès la perception des premiers signes du changement cérébral : en fait, je ne suis pas nul, il suffit d’apprendre à apprendre à travailler correctement et d’y consacrer le temps nécessaire pour obtenir l’objectif à atteindre.
Si Adeline savait l’importance de l’acquisition correcte du langage, pour en avoir suffisamment souffert jusqu’à 33 ans, jusqu’ à ce jour d’août 2025, elle ne le pensait pas « fondamental ». Ainsi, des apprentissages eCoFast vont être encore mieux catégorisés et hiérarchisés.
Concurrence
A São Tomé, Adeline a constaté une forme de lutte acharnée entre les garçons :
– 90 mn de lutte sans discontinuité, dans le calme, à la plage ;
– Jorge va le faire aussi ?
– Amandio va le faire aussi ?
Concurrence ancrée entre eux, dix ou cent fois plus qu’en Europe. Aucune surprise pour Adeline que les joueurs noirs soient les meilleurs au football ; ils pourraient l’être en tout choix avec de telles qualités d’énergie et de résilience.
🧠 Energie qu’il faut déplacer sur le développement de chaque cerveau, son propre cerveau, l’apprentissage contre soi-même. D’ailleurs, ces garçons commencent à y prendre plaisir. C’est gagné pour eux.
Conscience Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin, p. 148
« La conscience prend son essor là même où prolifèrent le mythe et la magie : dans la brèche qui s’est ouverte entre le sujet et l’objet, dans la frange d’interférences où se recouvrent l’imaginaire et le réel. Les racines de la complexité sont la reconnaissance de cette brèche et de cette frange, et la conscience nait dans une double dialectisation du sujet et de l’objet, de la vérité et de l’erreur… Ce phénomène suppose tout d’abord une aptitude réflexive, dans le sens dédoublant du terme, c’est-à-dire par quoi la connaissance se regardant elle-même, devient à son tour objet de connaissance… Ainsi, dès lors qu’un système cognitif se heurte à des problèmes, des difficultés, des paradoxes qu’il ne peut surmonter, le sujet pensant est EVENTUELLEMENT apte à prendre comme objet d’examen… Ce mouvement vers un second, puis troisième, puis nième connaissance, secrète et nourrit la conscience… La conscience, dans ces conditions, se trouve engagée dans le jeu de plus en plus complexe de la vérité et de l’erreur... En résumé, la conscience ne saurait se réduire à un seul principe, à une seule donnée, il faut qu’il y ait actualisation et conjonction des plus hautes possibilités du cerveau de sapiens, pour qu’elle se constitue par et dans cette actualisation et cette conjonction. Mais, tout ce qui caractérise la conscience peut aussi se traduire, en fausse conscience : la connaissance au second degré peut comporter une erreur plus grave que celle qui a été éliminée, le jeu subjectif-objectif peut s’égarer dans une fausse prise de conscience : l’illumination de la vérité, la dénonciation de l’erreur, la conviction d’avoir atteint un stade supérieur de conscience peuvent n’être qu’illusions. La conscience n’est jamais assurée de surmonter l’ambiguïté et l’incertitude. De même qu’il n’y a aucun dispositif interne dans le cerveau qui distingue la « vraie » de la fausse conscience. Et ici encore, la conscience est contrainte de s’adresser à la pratique, à l’expérience, à la nature, à la société pour s’autovérifier… C’est avec les sociétés historiques, dans les civilisations urbaines évoluées, que la conscience connait une nouvelle naissance, un nouveau développement, mais ce développement est lui-même terriblement instable. La conscience n’est pas la lumière qui éclaire l’esprit et le monde, mais c’est la lueur ou le flash qui éclaire la brèche, l’incertitude, l’horizon. Elle tend à éliminer l’erreur, mais pour illuminer l’errance. Elle n’apporte AUCUNE solution permanente. Mais elle apparait indispensable comme indispensable au véritable épanouissement de l’hypercomplexité, c’est des possibilités encore non réalisées des sapiens. Les progrès de la conscience sont donc liés au plein-emploi de la complexité, et, s’ils dépendent de la complexité sociale, les progrès de la conscience vont à partir d’un certain seuil, et de plus en plus fréquemment, de plus en plus fortement, dépendre aussi du développement des consciences individuelles… On ne peut imaginer aujourd’hui une nouvelle société, une nouvelle évolution, sans que la conscience puisse accomplir un progrès décisif, c’est-à-dire se constitue en nouvel épicentre de l’aventure humaine. »
🧠 Joli sujet d’hypercomplexité que représente la nature humaine (expressions en italique). Hypercomplexité qu’Adeline a commencé à découvrir, un jour d’octobre 2006, lorsqu’elle a poussé pour la première fois, à 46 ans, la porte d’un auditorium de l’université de Caen : un nouveau monde physiologique, cognitif et psychologique s’ouvrait à elle, totalement inconnu à l’époque. Ce monde dont certains de ses protégés santoméens, pousseront à leur tour les portes, car s’intéresser au cerveau, c’est captivant (comme d’autres sujets de haut niveau peuvent l’être pour d’autres personnes). Ce dictionnaire est fait pour eux. Pourquoi ? Car si Adeline se pense hautement qualifiée en pédagogie, elle est incapable d’expliquer, au pied levé, cette hypercomplexité du cerveau humain. Par contre, aider de la recherche de grands scientifiques et philosophes, elle peut s’appuyer sur leurs écrits, afin de l’expliquer à ceux qui peuvent l’entendre. Ces adolescents, garçons ou filles, seront des pédagogues de haut niveau et le monde en a hautement besoin.
Ce qu’Adeline retient de ce texte :
– La conscience a trois niveaux de compétence (grâce à la régression génétique humaine et à l’optimisation de son matériel psychique, prêt à se développer qu’importe la connaissance, l’expérience, le comportement) : la majorité des santoméens sont au niveau de conscience 1, pas ou très peu de hiérarchie entre leurs connaissances, avec des fausses croyances d’un monde fixe, déterminé : « la vie est la vie ». Pour Adeline 2025, sa vie est sa vie, ses intérêts sont les siens, ses valeurs sont les siennes, et sa passion est de comprendre ses proches, de se mettre à leur niveau de conscience pour les aider à qu’ils s’élèvent afin qu’ils réalisent leur vie ; chacun faisant donc ses choix. Elle instruit la confiance et la responsabilité de chacun à s’élever. Elle comprend les élèves FAASTT qui ne le souhaitent pas, mais ils s’écartent des missions de la Fondation. Pour les plus engagés, actifs, elle explique, explique, explique… elle développe leur confiance en eux et leur cerveau : Jusqu’à où ? Jusqu’à où s’élève-t-on ? indéfiniment, pourquoi s’arrêter lorsque ce n’est que du plaisir ? même et surtout à São Tomé-et-Principe. Ces personnes seront accompagnées de la FAASTT en développant leurs créativité et indépendance.
– La compréhension de ce texte : On comprend un texte en fonction du niveau de ses connaissances VRAIES ou fausses, de ses capacités à les hiérarchiser et ainsi, pouvoir les manipuler. Le niveau de conscience 1 en est incapable (puisque la hiérarchie n’a pas été créée, apprise, ces cerveaux montrent un minimum de flexibilité mentale), mais si l’intéressé à l’écoute souhaite y parvenir, il le pourra bien sûr, cela l’obligera à éliminer, pas à pas, de fausses croyances sinon, Adeline constate progressivement que c’est impossible. Tout le monde ne souhaite pas vivre dans ce niveau « d’incertitude, d’errance », Adeline adore. Elle a fini par trouver cette confiance en elle et en les autres, bien sélectionnés, bien consciente, que ce monde est restreint, mais qu’il peut faire à tout moment boule de neige.
– Ce qu’Adeline dit de São Tomé, elle le pense bien sûr pour le monde entier. D’ailleurs, elle n’arrive plus à supporter l’Europe qui aujourd’hui forment en majorité des cerveaux de conscience 1, d’un savoir-faire redoutable, car elle en connait en 2025, la destinée, le déclassement, le sous-développement économique. Effrayant !
D’autre part, depuis les années 2000, un courant scientifique fait émerger une conscience collective faisant partie de l’univers en relation ondulatoire avec chacun des cerveaux notamment humains. Les pensées d’Adeline penchent aussi vers ce nouveau paradigme.
Contrôle exécutif Apprendre ! (2018), Stanislas Dehaene, p.225
« Le psychologue Michael Posner distingue au moins trois très grands systèmes attentionnels : l’alerte p. 213, l’orientation de l’attention p. 217 et le contrôle exécutif. Ce dernier agit comme un aiguilleur du cerveau : il pilote, dirige, gouverne, comme un chef de gare qui, en orientant l’aiguillage, parvient à mener un train sur la voie désirée… Ainsi, l’attention spatiale et l’attention exécutive se complètent… Il y a un lien étroit entre le contrôle exécutif et la mémoire de travail. Suivre un algorithme mental et contrôler son exécution impliquent de conserver une mémoire de tous les éléments du programme en cours : résultats intermédiaires, étapes déjà effectuées, opérations restant à effectuer [afin de faire un choix, de poursuivre un travail, d’anticiper la journée du lendemain]. Au plus haut de la hiérarchie, il nous permet d’organiser nos opérations mentales et de prendre conscience de nos erreurs… »
🧠 Fonctions exécutives à développer à São Tomé-et-Principe. Un adolescent ne peut pas développer ces capacités cérébrales de haut niveau, si, dès ses premiers jours à l’école, son professeur ne l’a pas aidé progressivement à percevoir et à corriger ses erreurs. Le laxisme « lève lève » est peu compatible avec les capacités de développer correctement un cerveau. Chaque année, le bon professeur obtient un meilleur engagement « actif » de ses élèves sinon, les nouvelles complexités présentées ne peuvent pas sculpter le cerveau et ainsi, le transformer.
Savoir-faire, vigilance que la France possédait dans son corps professoral de l’école publique, mais il faut remonter aux années 80 (avant l’arrivée de la nullissime méthode globale et TOUS ses dérivatifs, maintenus en France et dans le monde) ! São Tomé-et-Principe souffre probablement de ce mal du siècle et des pays qui périclitent économiquement.
Si des machines permettent d’accéder aux résultats corrects, rapidement, qu’exprime une connaissance si le cerveau est incapable de la manipuler sous l’inexistence des fonctions exécutives, cherchez l’erreur ? Dans ces conditions, l’intelligence humaine n’existe pas. Ajoutons à cela, l’addiction de scroller sur un smartphone, l’élève n’a même plus la capacité de se concentrer sur sa tâche comme un chien sait le faire en regardant son maître ! Par manque d’argent, cette gangrène que peut être un smartphone, est écartée naturellement des plus défavorisés, ouf.
Corps social Le paradigme perdu : la nature humaine (1973) Edgard Morin p.55
« Nous nous étions accoutumés à l’idée que notre physiologie, notre anatomie descendent de celles des primates, nous devons nous faire à l’idée qu’il en est de même de notre corps social. (Moscovici, 1972) … Comme le dit Crook (1971) : Loin d’être une analogie éloignée à la vie humaine, le processus social de tri dans les troupes de babouins et de macaques, l’émergence de la parenté, le rôle et la coopération comme éléments vitaux à l’organisation sociale et la mobilité des acteurs mâles, peuvent être un très proche homologue des plus anciens systèmes sociaux des protohominiens.
Les traits fondamentaux d’une société primatique avancée dont l’évolution aurait conduit à la société archaïque d’homo sapiens. Notamment : la complexité de l’intégration sociale ; l’organisation triadique masculine/féminine/juvénile telle que nous l’avons décrite ; la forte solidarité du groupe à l’égard de l’extérieur ; la hiérarchie et l’inégalité à l’intérieur ; la possibilité d’appliquer à une telle société les notions de rang, de statut, de rôle. »
🧠 Il serait temps que l’homme face bon usage des « nouvelles » connaissances scientifiques afin de définir comme essentielles certaines qualités de l’éducation que devrait recevoir en priorité les enfants du 21ème siècle. En France, on se bat depuis 30 ans sur les contenus alors que c’est le contenant à structurer qui devrait être la préoccupation, dans le but de valoriser l’effort intellectuel, et ainsi, développer leurs compétences linguistiques et leurs fonctions exécutives. Changement difficile à exécuter lorsque les marchés et les religions s’amusent majoritairement de la faiblesse humaine.
p.19 « Depuis Descartes, nous pensons contre nature, assurés que notre mission est de la dominer, la maitriser, la conquérir… ».
🧠 L’homme doit respecter la Nature, tenter de comprendre son évolution, notre relation réflexive et systémique avec elle, ce que les scientifiques ne cessent d’approfondir. Mais voilà, la majorité des systèmes éducatifs publics résistent au changement définitif : changer de paradigme pour telle et telle raison générale. La pensée de Descartes comme d’autres, sont dépassées sur bien des points et depuis très longtemps, mais le manège continue de tourner !
Cortex (recyclage neuronal) Apprendre ! p. 180
« Il est de plus en plus clair que chaque région du cerveau impose ses propres contraintes. Dans une région du cortex pariétal, certains neurones se cantonnent à une seule dimension, une ligne droite. Ils codent toutes les données sur un axe allant de peu à beaucoup, et sont donc parfaits pour signaler s’il y a plus ou moins d’une certaine quantité… ce qui semble un handicap est un avantage lorsqu’ils s’agit de coder des quantités comme la taille, le nombre, la surface ou tout autre paramètre ordonné du plus petit au plus grand. Ce cortex est précablé pour coder les quantités.
– Autre exemple, le cortex temporal, le cortex entorhinal, contient les fameuses cellules de grille qui pavent l’espace. Dans cette région, le code neural est bidimensionnel, les neurones se confinent à un plan… et à y représenter des données quelconques.
– Le cortex visuel représente des assemblages de traits et de formes, la région de Broca code pour des arbres syntaxiques… chacun de ces espaces précède l’apprentissage et, d’une certaine manière le rend possible…
Les mathématiques recyclent les circuits du nombre (cortex pariétaux et préfrontaux) … La lecture recycle les circuits de la vision et du langage parlé. »
🧠 Cher cortex, si difficilement acquis grâce à la CONTRAINTE environnementale. Si malmené en Occident depuis une quarantaine d’années, par « l’enfant roi », copié par les pays sous-développés et leurs marchés infinis convoités : le malheur des uns fait le bonheur des autres (en toute inconscience) !
Créativité
Lorsque la créativité du cerveau (par de nouvelles capacités acquises) est perçue par l’élève FAASTT, à la suite du concept d’efforts renouvelés pour atteindre son but, c’est gagné pour l’élève et la Fondation, car le processus de récompense par plaisir, d’à apprendre à apprendre, est amorcé. L’élève devient curieux, court vers la bonne information et s’épanouit dans ce nouveau concept à construire sa vie, jour après jour, en faisant des choix. Il a compris que la vie est dynamique et qu’il faut jouer avec elle.
Culture Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin, p.87
« La culture doit être transmise, enseignée, apprise, c’est à dire reproduite en chaque individu nouveau en sa période d’apprentissage pour pouvoir s’autoperpétuer et perpétuer la haute complexité sociale. »
🧠 Pour cette raison, Adeline ne parle pas portugais. Elle n’a pas à se mêler de la politique et de la culture du pays, qui a la gentillesse de l’accueillir, et surtout, les élèves FAASTT sont obligés de faire les efforts de parler français afin de se faire comprendre. Elèves qui ont perdu la motivation de faire ces efforts à l’école. Par ailleurs, elle pense que les premières années de l’enfance défavorisée santoméenne présente des points forts (lorsque la mère a 20 ans et un début d’expérience de la vie). Seule l’éducation de cerveaux de 8 à 10 ans prime pour elle, ainsi les sujets sociaux cruciaux, tel que participer à développer l’économie de leur pays, sont abordés au rythme du développement desdits cerveaux, c’est-à-dire lorsque ceux-ci peuvent maintenir et confronter plusieurs idées à la fois, dans le but d’apprendre à faire des choix, développer leur engagement et leur responsabilité au fil de choix de vie, qu’elle leurs souhaite douce et dynamique.
Pour Adeline, continuer d’envisager un départ en Europe, est la pire absurdité qu’elle puisse entendre (concurrence cérébrale trop forte sans parler du racisme qui y explose de toute part) !
D
Déficit d’informations Le paradigme perdu : la nature humaine (1973) p. 138
« Entre le cerveau et son environnement, il y a un information gap [déficit d’information], qui ferait de sapiens l’animal le plus dénué s’il ne pouvait le remplir, partiellement du moins, par l’expérience culturelle accumulée et par l’apprentissage personnel. En effet, il n’y a ni intégration ni adéquation immédiate entre le cerveau et l’environnement, et la communication entre l’un et l’autre est aléatoire, brouillée, soumise toujours à la possibilité d’erreur… Les ambiguïtés ne peuvent être résolues par l’esprit qu’en faisant appel conjointement au contrôle environnemental (la résistance physique du milieu, l’activité motrice dans le milieu) et au contrôle cortical (la mémoire, la logique). Une telle vérification ne peut être immédiate, car même en rêve le milieu résiste, la mémoire parle. Le temps de la vérification est nécessaire, c’est-à-dire qu’en fin de compte c’est la pratique qui donne la réponse, pratique dont les résultats sont engrangés dans le savoir collectif (la culture). Mais même alors, la pratique et la culture peuvent ne pas dissiper l’illusion : une pratique millénaire de rites, une transmission millénaire de croyances, n’apporte aucune certitude sur l’existence des esprits, la toute-puissance de Dieu, l’efficacité opérationnelle de la prière… Mais le propre de sapiens est aussi la possibilité de douter de l’existence des esprits et des dieux, de séparer les mots des choses, de contester les théories qui se referment sur le monde comme si celui-ci était transparent à l’entendement… Ainsi, l’illusion, le désordre, l’erreur, le « bruit » vont-ils accompagner sans relâche l’activité pensante de sapiens laquelle est jeu, ruse, effort dans la zone d’ambiguïté et la brèche d’incertitude. Sans cesse, il referme la brèche par de la mythologie et de l’idéologie, sans cesse quelque part quelqu’un rouvre la brèche. Cette indécidabilité est à la fois ce qui limite à jamais et ce qui ouvre indéfiniment la possibilité de connaissance… »
🧠 Tout est dit : un idiot cache un enfant en déficit d’informations et de fonctions exécutives. Son environnement est si pauvre et stressant, que ses périodes d’éveil, d’attention orientée et partagée avec ses proches, sa génétique… sont faibles. Ce trop faible ensemble d’expériences réduit sa perception et sa compréhension de son environnement, des prémices du langage, de la vie… ce qui augmente le seuil de stress ambiant, destructeur de neurones, dont la densité connectée est déjà trop pauvre. Ainsi, les premiers jours d’école arrivent :
– soit le premier professeur de l’élève à une vision d’un monde déterminé, fixe (avec un Dieu créateur qui dit : « la vie est la vie » !) : Le jeune enfant en difficulté peut être perçu comme un idiot, et le deviendra, car ce que pense un adulte se confirme le plus souvent (avec ou sans les prières) ;
– Soit l’enfant est roi, il se considère comme le meilleur : il se conformera aux paroles de ses parents, de ses professeurs, avec au final peu d’écoute et un esprit qui critique (rien à voir avec l’esprit critique) ;
– soit le professeur a appris et mémorisé des connaissances confirmées au 21ème siècle telles que, l’univers est en expansion ; l’évolution du monde vivant au fil de milliards d’années ; la régression génétique de l’humain face aux autres primates ; le développement de la densité neuronale humaine (qui implique leurs connexions grâce à l’expérience de la bonne expérience), sous la contrainte de l’environnement ; le développement de l’enfant … son destin sera autre.
L’idiot et l’intelligent sont des personnages d’un monde déterminé qui n’existe pas (sauf pour les personnes qui croient que « la vie est la vie »). L’idiot comme l’intelligent sont nommés et discriminés par des ignorants. Un milieu trop « enrichi » mène également à des déviances opposées : il suffit d’observer l’évolution de la jeunesse française : trop plus < > trop moins, « kif kif bourricot » !
🧠 Ce qui différencie la vie des unes des autres, c’est le développement de chaque cerveau, une éducation respectueuse de l’évolution du cerveau humain, qui a besoin d’harmonie et de cadres complémentaires structurants, enrichis de compétences. Le stress, quel qu’il soit, est générateur de désordre cérébral qu’un jeune cerveau n’a pas les moyens physiologiques de gérer. Ce stress est destructeur de neurones et fixe un seuil de sensibilité adulte.
Les conséquences sont moins graves dans un environnement enrichi, car cet enfant peut se réfugier, être placé auprès de personnes attentionnées et compétentes. Par ailleurs, la remarquable plasticité neuronale humaine est toujours capable de produire de nouveaux neurones, mais l’enfance et l’adolescence facilitent ENORMEMENT l’apprentissage, avec en premier lieu, apprendre à apprendre, et ainsi éviter de cumuler de fausses croyances redoutables.
Ce livre a été écrit en 1973
D’après ce texte, Adeline ouvre « une nième brèche », car les réels besoins en éducation sont connus depuis plus de 25 ans. Les luttes de pouvoir et de classe font tourner et reculer le pot. Derrière, probablement, cette fausse croyance d’un monde fixe, déterminé, incapable de nourrir tout le monde. Il faudrait, d’après certains, prendre à son voisin, d’autres, donner à son voisin, faire la guerre, la paix, tuer sous emprise de ?? Adeline pense qu’il faut être solidaire, développer un maximum de cerveaux pendant leurs enfance et adolescence, afin d’y augmenter les connaissances et d’éliminer naturellement les fausses croyances, dans la plus grande harmonie qu’une société doit toujours ajustée (entre fermeté si nécessaire et éducation, éducation du 21ème siècle). Le défi de chaque enfant est de gagner sa place dans l’univers, par élévation de son niveau de conscience. Challenge à mener contre soi-même, contre son cerveau, il faut le cultiver, y sculpter, progressivement, nos préférences de comportements dans le but que la société dans laquelle nous vivons s’élève. La vie, ce n’est plus survivre, c’est vivre avec les idées et les valeurs que l’on découvre et approfondit au fil de sa vie, active et dynamique. La résilience santoméenne pourrait être précurseur d’envisager les choses différemment (car son territoire est petit et les personnes investies semblent d’autant plus proches, à l’écoute). Selon ses premières expériences constructives, Adeline pense qu’il existe une mine d’or d’intelligence en jachère à São Tomé-et-Principe, avec la volonté d’apprendre à apprendre ; informations cérébrales sur la relation entre valeur économique et effort cérébral, intellectuel, expliquées et comprises progressivement.
Désordre Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin, p. 122
« Le règne de sapiens à une massive introduction du désordre dans le monde… L’ordre, il est dans la culture, dans la société. La déprogrammation génétique est liée à la programmation socio-culturelle… nous verrons se déchainer la démesure et le désordre, les antagonistes internes, les conflits extérieurs… les exterminations, à ce point que le bruit et la fureur constituent un trait majeur de l’histoire humaine… il y a moins de désordre dans la nature que dans l’humanité. C’est l’ordre humain qui se déploie sous le signe du désordre. »
🧠 Point fort de la vie santoméenne, sa résilience et son calme à préserver à tout prix.
Développement économique
Il repose sur une proportion de la population adulte d’un pays, à avoir développée correctement ses fonctions exécutives (niveau 2). Car, ce sont les compétences hiérarchiques d’un cerveau (1, 2, 3), logique, flexibilité mentale… qui créent le niveau de créativité d’idées correctes, interdépendantes, de son propriétaire, son salaire, son engagement à son entreprise ou à celle pour laquelle il travaille, ses plaisirs, ses emmerdements… Tant que le niveau 2 du cerveau n’est pas atteint, il devient impossible de percevoir la complexité de l’univers, ce qu’il favorise à développer avec ses variables aléatoires d’ajustement. De la même manière, si nous n’avons pas de logiciel de traitement de texte dans notre ordinateur : y écrire un texte est impossible. C’est PRESQUE la même chose pour le cerveau humain. Par contre, l’enfant n’a pas besoin d’acheter les logiciels, il les développe lui-même en fonction de ses expériences. Si les expériences sont bien structurées et logiques, les capacités du cerveau se développent correctement au niveau 2 sinon, ça patine ou avance par saccade avec un risque d’implosion interne (maladie) ou d’explosion externe (séparation). Un événement de la vie peut également profiter à ladite personne : mettre à jour ses données en apprenant à faire différemment. Cela comporte également un coût, car changer de comportements ne tombent pas du ciel, d’un Dieu créateur, mais de l’engagement à vouloir activer correctement son cerveau sous la contrainte de l’environnement, autour de connaissances VRAIES ; certaines étant plus vraies que d’autres. Autrement dit, quand c’est vrai, ça fonctionne.
E
Ecosystème eCoFast
🧠 Écosystème éducatif FAASTT structuré autour de cinq piliers : élève, apprenti professeur, transmission solidaire, apprendre à apprendre, apprentissage du français et de la natation avec des méthodologies épurées préservant l’essentiel, et surtout, permettant le développement du cerveau humain jusqu’à, si possible, son plus haut niveau de conscience 3. Le but ultime est de développer progressivement les fonctions exécutives de niveau intermédiaire 2. L’écosystème eCoFast développe les capacités du cerveau en expliquant le concept de vie dynamique ; extrêmement difficile à acquérir pour un croyant africain qui pense que : « L’Afrique est pauvre et bénie » et les autres ? « D’autres sont riches, avec des gens très riches, mais Dieu ne regarde pas leur richesse, mais le cœur des gens. Les riches sont aussi des enfants de Dieu et il les aime. ». L’amour sans limite est destructeur, sublimé en chanson par Céline Dion : « S’il suffisait d’aimer », condition limitante au niveau de conscience 2.
L’homme est pour au moins 75 % que prédéterminé, avec autant d’opportunités aléatoires qu’invite la vie, être acteur de sa vie. Cherchons, cherchons toujours plus haut, plus vrai, plus de compétences, aimons, vivons et grandissons intellectuellement parlant.
Enfant roi
Concept de bébé « occidental » né dans années 90, qui sévit toujours plus en 2025. Bébé, enfant, adolescent, adulte : dictateur à commencer par ses parents qui lui concèdent TOUT. C’est le plus beau, le meilleur ! Il vit ses pulsions sans limite, il ne connait pas la contrainte, il ne fait que projeter : ça finit toujours mal. Sauf que cette mauvaise interprétation d’un concept génial, peut-être français, a été transmise au monde entier. L’amour sans limite est destructeur, sublimé en chanson par Céline Dion : « S’il suffisait d’aimer ».
Adeline repère vite ses enfants qui se croient supérieurs à tout, en premier, leurs parents. Ils ne peuvent s’empêcher de titiller, provoquer, c’est plus fort qu’eux. Leurs mères boivent leurs paroles, leurs mensonges, à croire qu’elles n’ont jamais été enfant. Ces enfants s’éliminent d’eux-mêmes de l’écosystème eCoFast, ils sont une perte de d’énergie, et surtout, ces enfants nuisent aux autres. Inconsciemment, ils les déconcentrent pour rester les premiers, car ils ont beaucoup de facilités à mémoriser ce qui marche (par leurs expériences bien sculptées par leur entourage) ! Par ailleurs, leur seul intérêt est l’Europe !!!
🧠 Un bébé jusqu’à 24 ans doit apprendre à transformer l’énergie de ses pulsions en apprentissages, en expériences à se contrôler, à se cultiver intellectuellement, ce qui s’obtient, dans le calme, avec une attention partagée, de COURTES explications, entre récompense et discipline afin de découvrir l’indépendance : penser par soi-même (conscience niveau 2).
Enseigner Apprendre ! (2018), Stanislas Dehaene, p.237
« Aucune autre espèce animale ne sait enseigner comme nous le faisons. Nous sommes les seuls à avoir une « théorie » de l’esprit des autres, la capacité de faire attention à leur attention, d’imaginer leurs pensées – y compris ce qu’ils pensent de ce que les autres pensent dans une boucle infinie… L’adulte qui enseigne doit CONSTAMMENT penser à ce que l’enfant ne sait pas : il adapte ses mots et choisit ses exemples afin de transformer au plus vite, la connaissance de l’enfant. Inversement, l’enfant sait que l’adulte sait qu’il ne sait pas : une fois qu’il est engagé dans la « posture pédagogique », il interprète chaque acte de l’enseignant comme une tentative de lui transférer des connaissances. Et la boucle continue à l’infini : l’adulte sait que l’enfant sait que l’adulte sait qu’il ne sait pas…
Toute véritable relation pédagogique implique un lien mental fort entre l’enseignant et l’élève. Le bon pédagogue se construit un modèle mental de son élève, de ses compétences et de ses erreurs, et il fait de son mieux pour le faire progresser. Cette définition idéale EXCLUT l’enseignant (humain ou ordinateur) qui se contente de délivrer MÉCANIQUEMENT une leçon stéréotypée, sans l’avoir optimisée pour tenir compte des attentions et des savoirs de son auditoire – cela ne fonctionne pas… Toute relation pédagogique saine doit se fonder sur l’attention, l’écoute, le respect et la confiance, dans les deux sens. »
🧠 Tout est dit : ce qui doit être fait et ce qui ne doit pas être fait. Si l’élève comprend l’objectif à atteindre et mémorise l’apprentissage : parfait. Lorsque la transmission scolaire est MÉCANIQUE, lire et tourner des pages : le comportement est nul et non avenu. Adeline ne parlera que de São Tomé-et-Principe, car c’est son unique expérience avec l’éducation donnée par l’école publique (et celle de sa génération en France, proposait certainement la meilleure version). C’est aussi la place où elle souhaite apporter son aide : « Entre 10 et 14 ans, mes élèves enseignent à plus jeunes qu’eux en devenant apprenti professeur en formation. C’est une bonne méthode d’observation : font-ils naturellement ce qui leurs ont permis de commencer à développer de réelles fonctions exécutives, en la copiant ? Hors de sa compagnie, ils tournent les pages fort probablement à la vitesse de leurs enseignants ! Ainsi, on n’apprend rien et on perd ce que les anciens savaient : « Chaque mot, chaque concept que nous APPRENONS est une petite conquête que nous transmettent nos anciens. Sans langage, sans transmission culturelle, sans éducation en collectivité, JAMAIS nous n’aurions pu découvrir seuls tous les outils mentaux dont nous sommes aujourd’hui dotés ».
Les fonctions exécutives restent toujours à développer autour des connaissances du 21e siècle (dû à la régression génétique humaine). Ce n’est plus le cas, depuis que les enfants rois sont nés, probablement en France, par mauvaise interprétation de TOP initiatives et peut-être, par incompréhension d’avoir souffert de trop autoritaires contraintes (celles qui permettent le développement des fonctions exécutives probablement trop autoritaires mais des enfants sont plus durs, complexes, que d’autres…).
Un enfant apprend entre harmonie et CONTRAINTE de l’environnement, qui l’ennuie ou, où il peut s’y ennuyer, y dormir correctement, dans lesquelles il trouve « naturellement sous la contrainte » progressivement l’indépendance, l’esprit critique. Esprit adulte qui interroge implicitement la valeur logique de connaissances, avant de lancer SES idées, les argumenter, réfléchir, faire ses choix, jusqu’au prochain brainstorming qui pourrait remettre en cause une conviction ; ce qui est différent de répéter sans discernement.
Environnement enrichi Apprendre ! p. 200
« Lorsqu’elle intervient précocement, la scolarisation transforme la vie ; suivis pendant des années, les enfants de milieu défavorisé qui bénéficient d’interventions précoces voient leur vie bousculée dans tous les domaines, qu’ils s’agissent du QI, du revenu moyen, de la santé, ou même de la criminalité. »
🧠 Aucun doute pour Adeline.
Erreur Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin, p. 118
« L’irruption de l’erreur : ce qui chez sapiens devient soudain crucial, c’est l’incertitude et l’ambiguïté de la relation entre le cerveau et l’environnement. Cette incertitude vient tout d’abord de la régression des programmes génétiques dans les comportements humains et la progression des aptitudes heuristiques, stratégiques (compétences) à résoudre les problèmes de connaissance et de décision. Il faut dès lors interpréter les messages ambigus qui parviennent au cerveau et réduire l’incertitude par des opérations empirico-logiques. Il faut affronter l’opposition des solutions pour un même problème ou l’opposition des comportements en vue de la même finalité. Il faut opter, choisir, décider. Dans ce sens, le jeu même qui permet souplesse et inventivité implique le risque d’erreurs, et l’homo sapiens est condamné à la méthode d’essais et d’erreurs, même s’il est fidèle à la méthode empirico-logique… L’erreur sévit dans la relation des sapiens avec l’environnement dans sa relation avec lui-même, avec autrui, dans la relation du groupe ou groupe et de société à société… Mais nous prétendons, par de là même, et de par notre propre incertitude, déceler la réalité de l’erreur humaine. »
🧠 Savoir se corriger, c’est dans un premier temps savoir déceler ses erreurs, savoir souligner de plus en plus précisément les différences entre peu de choses : quelque chose de correcte et quelque chose d’incorrecte. Cela s’apprend en apprenant une langue, sa langue maternelle… et d’autres jeux. C’est déterminant pour le cerveau humain qui prédit inconsciemment tout au long de sa vie. L’écosystème eCoFast par ses contraintes sculptent patiemment les fonctions exécutives, développe les correcteurs d’erreur, qui sont à la base de pouvoir faire des choix, de résoudre les problèmes que porte la vie. Avant de résoudre un problème, il faut déjà comprendre la place de l’erreur, de l’incertitude, du doute dans la vie, des solutions à envisager et des choix à faire, à adapter en fonction de nos attentes dynamiques. Tout cette gymnastique intellectuelle s’apprend, sculpte le cerveau de l’enfant : c’est ainsi qu’un soi-disant idiot ne l’est plus et que le « roi du monde » se fait distancer par l’ex idiot qui a appris et compris le ressort de l’intelligence (collective) : être curieux et aimer apprendre à apprendre.
Europe !
Avant de se rendre en Europe, il faut mieux savoir qu’au 21ème siècle pour y obtenir un métier valorisant, il faut y posséder un cerveau hautement performant et être blanc, bien BLANC ; triste réalité mais un fait. De peau noire, quel que soit la performance de son cerveau, elle sera divisée par cinq au minimum. Vous ferez le travail qu’aucun blanc ne souhaite plus faire ; sachant que 70% des blancs vivent sous l’emprise d’un esclavage psychologique avec les conséquences sur la jeunesse que voici ! Résultats français mais TOUS les portugais croisés par Adeline confirment la même triste réalité portugaise.
Face à tant d’incohérences, Adeline a quitté la France pour ne pas y devenir folle ainsi, elle prend plaisir à partager ses connaissances à tous ceux qui souhaitent l’entendre, partager et faire les efforts cérébraux indispensables pour gagner correctement sa vie et être heureux dans SON environnement.
🧠 Chers parents santoméens à l’environnement défavorisé, sachez donner du temps à vos enfants afin qu’ils apprennent à faire travailler correctement leur cerveau, jeune, prenez soin de la nature qui nous nous nourrit. Avec ces nouvelles conditions cérébrales, vous habitez le paradis.
Les occidentaux ont fait de grandes choses et beaucoup de bêtises avec leur arrogance à se croire supérieur aux autres, entre autres, l’abandon de la réelle Education, celle qui avait créé l’ascenseur social économique : gagnant, gagnant pour chaque personne qui le challengeait. Aujourd’hui, en France, on assiste au déclassement social et à « une fabrique de crétins » qui par définition s’ignorent.
Arrêtez de les copier, ils pensent en majorité qu’à l’argent, à leur smartphone qui tue le matériel psychique si performant du cerveau de l’enfant. Ce n’est guère mieux pour l’adulte.
Il faut un minimum d’argent pour vivre et Adeline ne va pas vous l’expliquer, mais la réussite de l’Occident était l’ascenseur social fondé sur une éducation de qualité pour TOUS afin que l’humain, l’humanité progresse ; ce qu’elle a fait tant que l’éducation était le devoir infaillible des sociétés développées. Aujourd’hui, l’ascenseur social y a été remplacé par le déclassement des classes moyennes. Votre pire stress, sera le stress occidental quotidien persécutif. Chaque jour, Adeline voit les ouvriers siffloter, rigoler en venant au travail. Cet été 2025, Adeline n’a pas vu les professionnels siffloter, pour bien vivre en France ou au Portugal : 5000 DBS /200 € (à São Tomé-et-Principe) = 750 € (au Portugal) = 1300 € (en France), c’est la dure réalité de la valeur d’une même ou difficile qualité de vie.
Evolution Le paradigme perdu, la nature humaine (1973) Edgard Morin p.63
« Là où l’on voyait, fossé, vide et béance, entre le primate et l’homme, apparait la vallée fertile de l’hominisation. Là où l’on voit homo sapiens se dégager d’un bond majestueux de la nature et produire, de sa belle intelligence, la technique, le langage, la société, la culture co-produire l’homo sapiens au cours d’un processus de quelques millions d’années… Comme nous le verrons, le langage et la culture doivent chronologiquement précéder sapiens et logiquement conditionner l’évolution biologique ultime qui aboutit à son cerveau de 1500 cm3… Comme dit Geertz (1966) « les hommes ont des dates de naissance, mais l’homme n’en a pas ». Ce qui signifie, en fait, que l’humanité a de multiples naissances, avant sapiens, avec sapiens, après sapiens, et peut-être promet une nouvelle naissance encore après nous. »
p. 9 Univers : 7 milliards d’années
Terre : 5 milliards d’années
Vie : 2,5 milliards d’années
Vertébrés : 600 millions d’années
Reptiles : 300 millions d’années
Mammifères : 200 millions d’années
Anthropoïdes : 10 millions d’années
Hominiens : 4 millions d’années
Homo Sapiens : 100 000 à 50 000 ans
Ville, État : 10 000 ans
Philosophie : 2500 ans
Science de l’homme : 0
🧠 L’évolution, la recherche de certains a poussé leurs limites, et de ce fait, de nouvelles contraintes de l’environnement ont fait évolué leur cerveau des primates vers celui de l’humain. Sachons pousser nos limites cérébrales, développer les fonctions exécutives (niveau 2).
F
FAASTT
Fondation Adeline A São Tomé, à Tim. Administrativement, Fundação Adeline Cancre.
🧠 Projet éducatif et socio-économique, né après la disparition de son neveu et héritier Timothée Devine. Sa mission, développer les capacités de cerveaux déficients, de 8 à 10 ans, volontaires, engagés, solidaires, actuellement, à São Tomé et dans ses environs
G
G
H
Hypercomplexité Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin, p. 127
« De la pensée objective-technique-logique-empirique à la pensée subjective-fantasmatique-mythique-magique… malgré, avec et à cause du désordre, de l’erreur, du fantasme… Un système hypercomplexe est un système qui diminue ses contraintes tout en augmentant ses aptitudes organisationnelles, notamment son aptitude au changement… Les structures de l’organisation de la pensée ont besoin de l’expérience sensible pour s’actualiser, c’est-à-dire du rôle coorganisateur de l’environnement et de la culture. »
🧠 C’est la priorité FAASTT, car l’aptitude au changement, à l’anticipation, au développement des fonctions exécutives, est impossible à acquérir sans précédemment avoir une structure correcte de l’organisation de la pensée et du langage, qui s’avère être, à São Tomé-et-Principe, un dialecte entre ??? et le portugais. Bref, le langage est développé sur des bases infimes et extrêmement désordonnées qui ne conviennent pas à une mémorisation correcte d’un programme scolaire. Dans ces conditions, le rappel est impossible. Pour ce qui concerne le français, Adeline ne parlant pas portugais, préfère le faire découvrir à ses élèves avec une année d’avance sur le programme scolaire publique. Méthode qui ne semble vraiment pas adaptée aux besoins impératifs de renchérir l’organisation de la structure de la langue du pays. En effet, si au désordre, vous ajoutez du désordre, le tout avec le minimum de mémorisation, l’idée d’apprendre des langues, jeune, est bonne, mais par méthode de renforcement à la première dans les pays en sous-développement.
p. 131 : « Répétons-le encore : la régression des comportements génétiques programmés et la constitution de compétences organisationnelles, qui caractérisent l’évolution biologique hominisante, trouvent leur accomplissement chez sapiens. Les compétences qui résultent du développement des territoires corticaux nouveaux, de la constitution de nouveaux centres cérébraux et de la mise en relation de centres jusqu’alors non encore interconnectés, sont des propriétés globales résultant de la réorganisation et de l’accroissement en complexité du cerveau: elles sont aptes à programmer, heuristiques (aptes à trouver une solution), stratégiques (aptes à combiner un ensemble de décisions-choix en fonction d’une fin, inventives (aptes à effectuer des combinations nouvelles), en bref, aptes à organiser de l’ordre à partir du « bruit » [désordre], c’est-à-dire à partir des données mentales hétérogènes, proliférantes et désordonnées et des messages ambigus transmission par les sens..
Ces compétences sont innées, dans le sens où elles sont fondées sur une organisation cérébrale génétiquement déterminées ; les unes constituent immédiatement des structures à priori d’organisation de la perception (Melher,1974) ; les autres à partir d’un certain stade de l’ontogénèse cérébrale, des structures d’organisation de la pensée et du langage, MAIS elles ont besoin de l’expérience sensible pour s’actualiser, c’est-à-dire du rôle coorganisateur de l’environnement et de la culture. »
🧠 Voici un des trois passages les plus importants de ce livre : les compétences cérébrales sont innées, c’est le rôle coorganisateur de l’environnement et de culture qui le développe. Comme le dit Samah Karaki : « Le talent est une fiction » (2023) ; « On ne n’est pas pauvre, on le devient » p. 67.
Toute l’importance des écoles publiques (mondiales) à repenser l’invitation à découvrir vocabulaire, grammaire et syntaxe, chiffres et calcul mental, en respect des régression et détermination génétiques humaines ; ce que l’écosystème eCoFast propose. Oust toute référence à la méthode globale !
I
Inné Apprendre ! p. 130
« Ce qui émerge de toutes ces recherches [sur le cerveau], c’est le pouvoir des gènes et de l’auto-organisation dans la mise en place du cerveau humain. Dès la naissance, le cerveau du bébé est plissé, presque comme celui d’un adulte, subdivisé en aires sensorielles et cognitives spécialisées, déjà interconnectées par des faisceaux de fibres précis et reproductibles. C’est une collection de modules qui projette sur le monde extérieur un type de représentation particulier. Le cortex entorhinal avec ses cellules grilles, trace des plans en deux dimensions (parfaits pour coder l’espace et y naviguer). Le cortex pariétal trace des lignes (excellentes pour coder les quantités linéaires comme le nombre, la taille, ou encore le temps qui passe), tandis que la région de Broca projette des arbres enchâssés les uns dans les autres (idéal pour coder les structures du langage). Nous héritons, de notre évolution, un jeu de primitives parmi lesquelles nous pourrons ensuite sélectionner celles qui sont le plus aptes à représenter les situations et les concepts que nous devons apprendre. »
Internat
Solution logistique essentielle pour garantir l’assiduité et un environnement structuré. Accueil en weekend pour établir la fiabilité de l’élève et de sa famille. Test validé, l’élève passe en internat de semaine à l’année scolaire suivante (pendant une année ; hors exception) puis, à nouveau en internat de weekend.
🧠 L’élève est le plus possible préservé dans son mode de vie de nature (préservée). Si la FAASTT possède des machines à laver le linge, Adeline l’utilise de moins en moins car, c’est une manière saine de s’activer et de réfléchir (au contraire de la téléréalité et autres bêtises divulguées par la télévision et Internet ! Internet est interdit à la FAASTT quoiqu’utilement présent.
J
J
K
K
L
M
MémoireS Apprendre ! p. 139
La mémoire n’est pas le fait d’une seule région, elles sont « partout » dans le cerveau et plurielle, en voici quatre :
– « La mémoire de travail, ou mémoire à court terme, conserve pendant un très court moment, une représentation mentale à l’état actif… elle nous permet de garder un numéro de téléphone en tête : pendant le temps qu’il nous faut pour le taper dans notre smartphone, les neurones se soutiennent l’un l’autre et conservent ainsi l’information à l’état actif… dès que nous sommes distraits, l’assemblée de neurones actifs s’évanouit.
– La mémoire épisodique
C’est l’hippocampe, une structure située dans la profondeur des hémisphères cérébraux qui enregistre les épisodes de notre vie quotidienne. Les neurones de l’hippocampe semblent mémoriser le contexte de chaque événement : ils codent où, quand, comment, avec qui les choses se sont produites. Ils enregistrent l’épisode en question par des changements synaptiques, en sorte que nous pouvions le rappeler plus tard… ils attribueraient une séquence de décharges spécifiques à chaque événement ou découverte digne d’intérêt.
– La mémoire sémantique
Les souvenirs ne restent pas toujours dans l’hippocampe. Pendant la nuit, les rejoue et les déplace, ailleurs dans le cortex. Là, ils se transforment en connaissances permanentes ; notre cerveau généralise… et l’intègre dans notre vaste bibliothèque de connaissances du monde. Au bout de quelques jours, nous nous souvenons de l’interlocuteur, sans conserver le moindre souvenir du lieu et du moment où nous l’avons entendu pour la première fois : d’épisodique, la mémoire est devenue sémantique. L’épisode unique est devenu connaissance durable et le code neural s’est déplacé de l’hippocampe vers le cortex.
– La mémoire procédurale
Lorsque nous répétons maintes et maintes fois la même activité (lacer nos chaussures, réciter un poème, calculer, jongler, faire du vélo…), les neurones du cortex et des circuits sous-corticaux finissement par se modifier afin que l’information circule mieux. Plus rapide, plus reproductible, élaguée de toute activité parasite, l’activité nerveuse s’enchaîne avec la précision d’un mécanisme d’horlogerie. C’est la mémoire procédurale ; l’enregistrement inconscient, des configurations routinières que nous utilisons régulièrement. Ici, l’hippocampe ne joue plus aucun rôle, car c’est la répétition qui transfère la mémoire vers un support implicite.
🧠 La méthodologie eCoFast teste au quotidien les élèves sur les différents contenus et des périodes de plus en plus longues : c’est ainsi que l’orthographe des mots, le choix du genre masculin, féminin et pluriel, la syntaxe et les conjugaisons gagnent la mémoire procédurale et peuvent être rappelés avec succès. Ce processus de correction possible et des mémoires performantes changent une vie ; sans compter le plaisir qu’un élève prend à réussir, ce qui précédemment le confortait dans l’échec !
95 % des individus enseignés par Adeline avaient à leur première rencontre, ces quatre mémoires d’une faiblesse abyssale, car elles n’avaient jamais correctement travaillé en portugais. Son travail les structurer par l’apprentissage du français sur lequel, le portugais trouve sa place dans un second temps.
Motivation
Assiduité, ponctualité, effort et plaisir à se dépasser, est le parcours fondateur de la motivation et de la créativité eCoFast. Plaisir à se dépasser est la qualité indispensable et valorisée par la FAASTT, chez les futurs apprenti(e)s professeur(e)s. Cette non-qualité quoique travaillée chez l’élève FAASTT, écarte le sujet de la Fondation.
On enseigne bien que si on prend plaisir en obtenant de bons résultats ! Bien, bon, plaisir, trois mots mais ça représente un certain nombre de connaissances bien différentes qu’au 20e siècle. don
N
Natation
Apprentissage fondamental dans l’écosystème eCoFast.
Elle développe la confiance, la persévérance, la coordination, le développement de soi…
🧠 Développement physique en alternance au développement intellectuel.
Note, notation
L’écosystème eCoFast ne note jamais un élève car, chacun assimile un exercice à son rythme et surtout, différemment selon les exercices. Apprendre, ce n’est pas discriminer par des notes, la couleur de la peau… c’est faire encoder l’élève du message que l’on souhaite lui transmettre. Les idées d’Adeline sont TOUTES promues scientifiquement depuis les années 2000.
Un exercice incompris est ré-expliqué différemment, car redire la même chose, obtient le même échec ! Tout élève veut réussir, mais s’il ne comprend pas, il renouvelle les erreurs jusqu’au découragement, finalement discriminé par son professeur énervé. C’est le professeur, qui doit s’adapter à la situation d’échec, ignorant probablement ce principe de base.
O
Observation
Règle n°1 de tout accompagnement FAASTT.
🧠 A chaque exercice, c’est apprendre à observer, à écouter, à comprendre avant d’agir, se mettre au niveau de l’élève pour observer le problème qui mène à l’incompréhension de l’exercice, à l’échec : découvrir la capacité inexistante afin de présenter une explication différente, et installer progressivement la fonction exécutive insatisfaisante.
P
Pauvre
« On ne naît pas pauvre, on le devient » Samah Karaki (2023), Le talent est une fiction, p. 67
« Dans les cas relativement rares où des jumeaux ont été adoptés dans des familles de classes sociales et de niveaux d’éducation différents, les chercheurs ont pu constater d’énormes disparités de QI. En d’autres termes, là où les environnements différaient considérablement, l’acquis semble avoir eu une influence beaucoup plus puissante que la nature sur le QI. D’une manière imagée et caricaturale, les gênes s’expriment différemment quand ils sont sous influence ou « pression » environnementale variable. Pour laisser nos différences génétiques s’exprimer, il faudrait que nous soyons tous égaux dans nos conditions environnementales. »
🧠 Ce que l’écosystème eCoFast prouve.
Pensée Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin, p. 134
« La pensée, on l’oublie trop souvent, est un art, c’est-à-dire un jeu de précision et d’imprécision, de flou et de rigueur. »
Sachons nous le rappeler. Prenons le temps de bien nous expliquer et de bien écouter. L’homme est faillible, mais il peut toujours mieux faire en recherchant la bonne information. Mieux vaut tard que jamais.
Période sensible Apprendre ! p. 154
Fenêtre temporelle pendant laquelle les circuits neuronaux présentent une capacité particulière de s’adapter aux entrées qu’ils reçoivent de leur environnement. « Elle atteint un pic, souvent dans la petite enfance, puis elle se referme progressivement. Avec l’âge, l’apprentissage, sans être complétement bloqué, devient de plus en plus difficile à mesure que la plasticité diminue. » Exemple : période sensible pour apprendre à lire.
Plasticité neuronale Apprendre ! p. 133
« Microcircuits, neurones et synapses sont les supports matériels de la plasticité du cerveau : ils s’ajustent à chaque fois que nous apprenons… Les neurones sont des cellules disjointes dont les arborescences, dendrites, recueillent les informations en provenance d’autres neurones et envoient UN long message le long de leur axone. Avec l’apprentissage, tous ces éléments changent : la présence, le nombre et la force des synapses… qui détermine la vitesse de transmission de l’influx nerveux. »
Ponctualité
Clé du développement personnel et économique.
Elle est travaillée dès les premiers jours, valorisée, et inscrite dans tous les suivis pédagogiques FAASTT.
Cadeau n°1, une montre waterproof (taux d’humidité maximum) .
Q
Q
R
Récompense de solidarité
« Apprendre, c’est optimiser une fonction de récompense »
Système interne où les apprenti(e)s professeur(e)s en formation reçoivent une récompense de solidarité en fonction de leurs implications et des résultats obtenus auprès de leurs élèves.
C’était la force de la France des générations 60 – 80, avant que les institutions bannissent, sanctionnent, toutes responsabilités aux enfants et adolescents !
Adeline a suivi AUCUN cours de formation pédagogique. Elle a été occasionnellement professeur de ski, d’équitation (diplômée par équivalence de résultats en compétition) et de français aujourd’hui.
Son privilège, avoir reçu enfant et adolescente, l’instruction des meilleurs pédagogues mondiaux et ainsi, avoir toujours recherchée l’information auprès des meilleurs que son environnement lui proposait.
🧠 Son moteur de vie, c’est la transmission et l’amour partagé en reconnaissance de la connaissance +++ transmise.
Recyclage neuronal Apprendre ! p. 177
« Se recycler, pour une personne, c’est recevoir une formation complémentaire afin de s’adapter à l’évolution de sa profession, ou de se reconvertir dans une nouvelle activité. C’est exactement ce qui se produit lorsque nous apprenons à lire ou à calculer. Tout apprentissage culturel confère à notre cortex des compétences nouvelles, qui débordent de la sphère normale de compétences de cerveau des primates. L’éducation recycle le cortex, exactement comme un employé se recycle en vue d’un nouvel emploi. Chaque région du cortex, par ses propriétés moléculaires, ses circuits locaux et ses connexions à longue distance, est dotée dès la naissance de caractères qui lui sont propres. L’apprentissage doit composer avec ces contraintes matérielles… Faire du neuf avec du vieux… recycler un circuit cérébral, c’est, en peu de temps, par simple apprentissage, sans modification génétique, réorienter en partie sa fonction. »
Re-programmation neuronale
Référence à la neuroplasticité du cerveau humain, qui a la capacité à former de nouvelles connexions neuronales en réponse à l’expérience ou à l’apprentissage. Cela signifie que nous avons la possibilité de reprogrammer effectivement notre cerveau pour changer nos pensées, nos comportements et nos émotions.
🧠 Un bon enseignant au 21e siècle doit connaître le fonctionnement du cerveau afin de pouvoir, observer et écouter, ce qui produit l’échec intellectuel chez un enfant scolarisé. C’est le cas d’Adeline Cancre. Ainsi, a été élaboré progressivement l’écosystème eCoFast.

S
Solidarité
La valeur du quotidien des plus défavorisés, à consolider voire à développer. Le monde deviendra meilleur lorsqu’une majorité des populations auront assimilé que la transmission des meilleures connaissances et méthodologies sont essentielles, sans concurrence.
🧠 Soit notre choix est d’élever la société, soit notre choix est de la descendre, le choix d’Adeline n’est pas à la mode mais, ceux qui sont animés de la même flamme d’élévation, la rejoignent (projet accepté). La porte est ouverte à toute Compétence. Tout intrus est rejeté dans la plus simple expression, ses protégés l’ont bien compris et la porte est ouverte. Elle explique, elle n’essaie plus de convaincre.
Syllabe Apprendre ! (2018) Stanislas Dehaene, p. 111
« Dès la naissance, bébé fait la différence entre la plus part des voyelles et des consonnes de toutes les langues du monde. Il les perçoit déjà comme des catégories : entre les syllabes /ba/, /da/ et /ga/, même si le son varie continument, son cerveau les traite déjà comme des catégories distinctes, séparées par des frontières qui se situent au même endroit que chez l’adulte ».
p.222 : « Pour apprendre à lire, seul l’entrainement phonique, qui attire l’attention sur les correspondance entre les lettres et les sons, active le circuit de la lecture et permet l’apprentissage. Tous les enseignants du CP devrait connaitre ses données ! »
🧠 L’écosystème eCofast structure ces catégories, en conscience, développant la mémorisation et l’attention partagé via l’apprentissage du français, entre vocabulaire, syntaxe et grammaire (en testant ses élèves au quotidien sans jamais les noter). Sur lequel l’élève FAASTT peut inférer ses connaissances en portugais, rattraper son retard et même participer à élever le niveau intellectuel santoméen. Le français enseigné par la méthode eCoFast devient une aide à assimiler le portugais.
T
Tim
Timothée Devine, neveu d’Adeline Cancre, à l’origine du projet.
Son décès a été le point de départ de la création de la Fondation FAASTT. Tim est présent dans l’acronyme : Fondation Adeline A São Tomé, à Tim
U
Utilité
Critère d’évaluation essentiel. Chaque action FAASTT, chaque activité eCoFast est pensée pour avoir une utilité concrète auprès des élèves FAASTT, de leurs familles, de leurs professeurs de l’enseignement public et plus largement, de la société santoméenne. La résolution d’une nouvelle problématique peut changer ou préciser, à tout moment, la méthodologie eCoFast. Cette adaptabilité, c’est difficile à suivre au début car, c’est une « règle de haut niveau », de catégorisation et de hiérarchisation des connaissances, en relation avec le gain de flexibilité mentale, à développer.
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Valeurs
Assiduité, ponctualité, motivation, solidarité, transmission…
Elles guident chaque action du projet FAASTT, chaque choix éducatif eCoFast, chaque lien tissé avec les jeunes, leurs familles et les institutions santoméennes.
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