Dictionnaire

Le Dictionnaire FAASTT de A à Z

Bienvenue dans l’univers FAASTT expliqué par les mots qui le composent.
Ce dictionnaire vivant présente les concepts, les valeurs, les outils, les figures marquantes du projet, des termes qui trouvent leurs origines dans le développement de l’hominien, de l’homo sapiens ou de l’homme, en résonnance avec celui de l’enfant d’aujourd’hui.
Chaque terme est une brique de notre méthode, une anecdote fondatrice ou un principe fort.
Bonne lecture !

A

Analphabète Apprendre ! (2018), Stanislas Dehaene, p. 174

« Le cerveau des analphabètes montre des compétences profondément différentes : non seulement les lettres leur échappent, mais ils éprouvent également des difficultés à reconnaitre les formes, à distinguer deux images en miroir, à faire attention à une partie du visage ou à mémoriser et à distinguer les mots parlés… Tous, nous devons exercer notre mémoire – et le fait d’être allé à l’école et d’avoir appris l’alphabet aide énormément. L’impact de l’éducation est encore plus frappant dans le domaine des mathématiques… »
p.222 : « Pour apprendre à lire, seul l’entrainement phonique, qui attire l’attention sur les correspondance entre les lettres et les sons, active le circuit de la lecture et permet l’apprentissage. Tous les enseignants du CP devrait connaitre ses données ! »

🧠 Dans un pays sous-développé, où par définition la jeunesse est majoritairement (très) défavorisée, sur plusieurs générations, chaque langue a y être enseignée devrait considérer cet apport scientifique. Car, sur des mémoires (abyssalement) faibles, envisager la moindre référence à la méthode globale, quelque soit la langue, assure l’échec de l’apprentissage de ces langues. C’est la raison pour laquelle l’écosystème eCoFast utilise la méthode syllabique pour enseigner le français, avec très rapidement la référence à la construction d’une phrase : sujet, verbe, complément… sur lesquelles, par la suite, l’élève FAASTT peut inférer, enrichir ses connaissances par le portugais.

 

Apprendre ! Livre de Stanislas Dehaene (2018).

Quelques citations qui créent les différences entre capacités de cerveaux humains.

– « Apprendre, c‘est inférer la grammaire d’un problème » p. 76

Tirer en permanence, d’une situation particulière, des conclusions de haut niveau, qu’en retour nous mettons à l’épreuve sur de nouvelles observations. Hiérarchiser ainsi ces connaissances… est une méthode extrêmement efficace…

🧠 C’est la mission FAASTT via l’apprentissage du français : établir les liens entre un mot, sa/ses catégorisations et sa/ses hiérarchisations de syntaxe. « Naturellement », le cerveau de l’élève le duplique en portugais.

C’est la grosse différence entre la méthode syllabique qui cumule une information catégorisée et hiérarchisée (probablement pas assez dans les écoles publiques par méconnaissance de cette information cruciale) et l’improbable méthode globale (et tous ses dérivatifs) !

– « Apprendre efficacement, c’est donc hiérarchiser les informations : se forger, dès que possible, des règles générales qui résument toute une série d’observations. »

🧠 Toute la différence entre un cerveau d’un enfant dans un environnement privilégié, qui le développe « naturellement » et les autres. Les troubles émotionnels s’ajoutant aux autres désordres.

 

Apprenti(e) professeur(e), AP

Statut attribué à un élève FAASTT ayant validé les trois fondamentaux : assiduité, ponctualité, motivation. Puis, il s’engage à transmettre à d’autres élèves les apprentissages reçus, s’il souhaitent rester sous la couverture FAASTT au-delà de la première année. Ainsi, les AP deviennent les piliers de notre écosystème éducatif, solidaire,  systémique, eCoFast et poursuivent leur éducation.

 

Apprentissage  Apprendre ! (2018), Stanislas Dehaene, p. 207
« Tous nos apprentissages reposent sur la modifications des circuits de notre cerveau pendant une période sensible où ceux-ci sont encore flexibles et possèdent une marge de plasticité. Cette plasticité synaptique ne suffit pas à expliquer l’extraordinaire succès de notre espèce… Si nous sommes devenus Homo docens [« l’homme qui enseigne » ou « l’homme qui apprend »], si l’apprentissage est devenu notre niche écologique et la principale raison de notre succès planétaire, c’est que notre cerveau contient toute une panoplie d’astuces supplémentaires. Au fil de son évolution, notre cerveau s’est doté de quatre fonctions majeures qui maximalisent la vitesse avec laquelle nous parvenons à extraire des informations de notre environnement. Je les appelle les quatre piliers de l’apprentissage, parce que chacun d’eux est INDISPENSABLE à nos constructions mentales : qu’un seul de ces piliers chancelle et c’est l’ensemble de l’édifice qui vacille. Inversement, chaque fois que nous avons besoin d’apprendre, et d’apprendre vite, nous pouvons nous appuyer sur eux pour optimiser nos efforts :
– l’attention, qui amplifie l’information sur laquelle nous nous concentrons ;
– l’engagement actif, un algorithme qu’on appelle également curiosité, et qui incite notre cerveau à évaluer sans relâche de nouvelles hypothèses ;
– le retour sur erreur, qui compare nos prédictions avec la réalité et corrige nos modèles du monde ;
– la consolidation, qui automatise et fluidifie ce que nous avons appris, notamment pendant le sommeil.
Au cours de notre évolution, ces fonctions ne sont apparues en un jour, et elles ne sont pas uniques à notre espèce. Cependant, grâce à notre cerveau social, nous les exploitons mieux que les autres animaux… Faire attention, s’engager, se mettre à l’épreuve et savoir consolider ses acquis sont le secret d’un apprentissage réussi. L’enseignant qui parvient à mobiliser ses quatre fonctions exécutives chez chacun de ses élèves  est certain de maximiser la vitesse et l’efficacité avec lesquelles sa classe apprend. »
🧠  Un ou une apprenti professeur FAASTT en formation continue de développer ces 4 piliers et ainsi, toute sa vie durant, car il a appris à prendre plaisir à se cultiver, et ils sont TOUJOURS à travailler (pour les gagner et enfin, ne pas les perdre). C’est la raison pour laquelle l’encadrement FAASTT est formé uniquement dans l’écosystème eCoFast. 
p. 220 : « Mais il y a pire : nous sommes inconscients de notre inconscience, et cela nous conduit à surestimer constamment ce que nous percevons du monde extérieur… Quand nous enseignons, nous avons tendance à oublier ce que c’est d’être ignorant. Nous pensons que tout ce que nous voyons, tout le monde peut le voir. Et nous ne comprenons donc pas qu’un enfant puisse, sans AUCUNE mauvaise volonté, ne pas voir, au sens le plus littéral du terme, ce qu’on cherche à lui enseigner. Or l’expérience est claire : s’il ne comprend pas  à quoi il doit faire ATTENTION , il ne le voit pas, et ce qu’il ne voit pas, il ne peut pas l’apprendre. »
Autre remarquable livre qui décrit l’hominisation : Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin. Téléchargement du PDF en portugais gratuit
 

Autodidacte

Adeline est autodidacte. Elle a eu des professeurs de haut niveau en compétition et obtient une licence de psychologie à 50 ans. Sa génétique est créative depuis plusieurs générations. Cette créativité qu’elle prend soin d’introduire et de sculpter dans les cerveaux de ses protégés, car elle pense que c’est la qualification suprême pour devenir acteur de sa vie ;  savoir prendre du recul sur sa vie pour l’orienter progressivement vers ce que l’on souhaite vraiment faire afin de s’y épanouir.

B

Blocage

Un cerveau qui bloque est un cerveau qui ne comprend pas le plus souvent :

–  soit le vocabulaire utilisé est inconnu : le rappel en mémoire est impossible, il n’y a pas été mémorisé ;

– soit le vocabulaire est méconnu, mal mémorisé : ce qui préfigure un rappel difficile et/ou incorrect ;

– soit la phrase est trop longue, complexe, le cerveau récepteur n’a pas les fonctions exécutives développées pour en comprendre cette complexité de syntaxe : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. » Nicolas Boileau.

– soit l’interlocuteur a une connaissance du monde déterminé, exacerbé d’agressivité, de colère intériorisée, de manque de confiance en l’autre, en lui, de timidité, de FAUSSES croyances… : « C’est comme ça et pas autrement » ou se bloque et n’en pense pas moins !

🧠 Par ailleurs, sur un cerveau en capacités de fonctions exécutives moindres (par différence d’âge ou de retard), un élève peut comprendre une fois un message, c’est une première étape, mais il faudra bien des rappels en mémoire et des tests, afin que cette nouvelle information devienne une réelle connaissance stockée dans sa mémoire à long terme, et puisse la rappeler automatiquement. 

Multiple raison d’initier la lecture, dès 5 ans, prendre son temps, s’amuser avec l’alphabet, les premiers mots, expliquer l’importance de l’orthographe, du sens d’un mot, se répéter avec des mots compris. Ne pas se contenter de tourner les pages d’un livre en le lisant, car cet exercice s’appelle lire et non, enseigner.

C

Cerveau Le paradigme perdu : la nature humaine (1973) Edgard Morin p.66
« Nous lierons le développement cérébral à tous les autres [développements], ceux qu’il entraine, mais aussi ceux qui l’entrainent… Le cerveau n’est pas ici considéré comme un organe, mais comme l’épicentre de ce qui pour nous est l’essentiel de l’hominisation : un procès de complexification multidimensionnel, en fonction d’un principe d’auto-organisation ou autoproduction.
🧠 Notre cerveau est notre « chef d’orchestre » à préserver de TOUTE addiction (drogues… la nouvelle drogue étant scroller sur son smartphone). Elles détruisent le cerveau de l’enfant ou de l’adolescent, quasi définitivement, et le détériore aussi chez l’adulte dès le début de comportements majoritairement négatifs portés à son intention, par exemple, à la suite d’un événement de la vie, du mauvais usage d’un smartphone, de l’écoute infinie de bêtises, de fake news et les réseaux sociaux les promeuvent majoritairement : quel cerveau ne fait pas la différence entre fake news et information ??
p. 95 « Le cerveau nouveau-né chimpanzé a déjà 70 % de sa dimension adulte (500 cm3) alors qu’il n’atteint que 23 %  de sa dimension chez le nouveau-né sapiens (dimension adulte, 1500 cm3)… l’inachèvement du potentiel cerveau humain, la lenteur du développement ontogénétique (de l’individu) est favorable à l’aptitude à apprendre à apprendre, au développement intellectuel, à l’imprégnation, donc à la transmission culturelle (Dobzhansky, 1966)… »
🧠 Ce qui implique à la société, à l’environnement dans lesquels l’enfant vit, d’offrir la qualité à son développement cérébral, afin qu’adulte, il participe au développement économique de son pays (au contraire d’accélérer le déclassement des autres). Chaque enfant dans le monde a le potentiel de devenir un parfait idiot comme un créatif hors pair. Adeline souhaite collaborer à dynamiser la seconde catégorie, en éduquant de mauvais élèves. Avancer leurs accueils de 8 à 12 ans, réduit largement le retard notamment pour les jeunes filles, qui trop rapidement devienne mère avec trop peu de choses, rien dans le crane.
 
 
Code génétique Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin, p. 85 
« Le code génétique est aussi un système à double articulation c’est-à-dire une hiérarchie où un sous-système constitue un répertoire de traits distinctifs sans spécification en eux-mêmes à l’aide desquels on peut combiner un nombre infinis d’énoncés… Cela veut dire plutôt que le langage humain, en tant que système, peut se ramener à un type fondamental d’organisation dès lors qu’il y a nécessité conjointe d’une structure hiérarchique à plusieurs niveaux (c’est-à-dire d’une riche complexité et d’une organisation discursive (qui procède par le raisonnement, par une suite logique d’idées, par opposition à ce qui est intuitif). »
🧠 C’est exactement la mission première de la FAASTT : développer les mémoires, les catégories et leurs faibles hiérarchies, avec comme outil le français, sur des cerveaux qui ont peu assimilé de choses, et encore moins de motivation, avec l’enseignement jusqu’alors proposé.
Si Adeline savait l’importance de l’acquisition correcte du langage pour en avoir suffisamment souffert jusqu’à 33 ans ; jusqu’ à ce jour d’août 2025, elle ne le pensait pas Fondamental. Sa mémoire à long terme est mise à jour en 1/100e de seconde et le restera à vie, puisque cette prochaine année scolaire et les suivantes, elle rapprocha l’idée de contrôle des langues, français et portugais, comme un développement fondamental de l’intelligence humaine, à CHACUN de ses protégés. De ce qu’elle connait de leur sensibilité, de leur confiance en elle, cette idée va les booster comme aucune autre et fera de CHACUN d’eux, de futurs Kylian Mbappé de ce qu’ils choisiront de faire. Ces enfants lorsqu’ils ont compris l’ordre des choses, ils ont les dents longues ; pour ce qui concerne le parquet, le cadre est structuré pour en éliminer la possibilité.
 

Concurrence 
A São Tomé, Adeline a constaté une forme de lutte acharnée entre les garçons :

–  90 mn de lutte sans discontinuité, dans le calme, à la plage ;

– Jorge va le faire ?

– Amandio va le faire ?

Concurrence ancrée entre eux, dix ou cent fois plus qu’en Europe. Aucune surprise que les noirs soient les meilleurs au foot ; ils pourraient l’être en tout avec de telles qualités d’énergie et de résilience.

🧠 Cette énergie qu’il faut déplacer sur le développement de chaque cerveau, son propre cerveau, l’apprentissage contre soi-même. D’ailleurs, ces garçons commencent à y prendre plaisir. C’est gagné pour eux.

 
 
Contrôle exécutif  Apprendre ! (2018), Stanislas Dehaene, p.225
« Le psychologue Michael Posner distingue au moins trois très grands systèmes attentionnels : l’alerte p. 213, l’orientation de l’attention p. 217 et le contrôle exécutif. Ce dernier agit comme un aiguilleur du cerveau : il pilote, dirige, gouverne, comme un chef de gare qui, en orientant l’aiguillage, parvient à mener un train sur la voie désirée… Ainsi, l’attention spatiale et l’attention exécutive se complètent… Il y a un lien étroit entre le contrôle exécutif et la mémoire de travail. Suivre un algorithme mental et contrôler son exécution impliquent de conserver une mémoire de tous les éléments du programme en cours : résultats intermédiaires, étapes déjà effectuées, opérations restant à effectuer [afin de faire un choix, de poursuivre un travail, d’anticiper la journée du lendemain]. Au plus haut de la hiérarchie, il nous permet d’organiser nos opérations mentales et de prendre conscience de nos erreurs… »
🧠  Fonctions exécutives à développer à São Tomé-et-Principe. Un enfant ne peut pas développer ces capacités cérébrales de haut niveau, si, dès ses premiers jours d’école, son professeur ne l’a pas aidé à percevoir et à corriger ses erreurs.
🇫🇷  Savoir-faire, vigilance que la France possédait dans son corps professoral de l’école publique, mais il faut remonter aux années 80 (avant l’ignorance de la bêtise de la méthode globale et TOUS ses dérivatifs qui se poursuivent en France et dans le monde) ! São Tomé-et-Principe souffre de ce mal du siècle et des pays qui périclitent. Si les machines permettent d’accéder aux résultats corrects, qu’exprime une connaissance si le cerveau est incapable de la manipuler sous l’action de ses fonctions exécutives non développées, cherchez l’erreur ? Dans ces conditions, l’intelligence humaine n’existe pas. Ajoutons à cela, l’addiction de scroller sur un smartphone, l’élève n’a même plus la capacité de se concentrer sur sa tâche comme un chien sait le faire en regardant son maître ! Par manque d’argent, cette gangrène est écartée naturellement des plus défavorisés, ouf.
 
Corps social Le paradigme perdu : la nature humaine (1973) Edgard Morin p.55
« Nous nous étions accoutumés à l’idée que notre physiologie, notre anatomie descendent de celles des primates, nous devons nous faire à l’idée qu’il en est de même de notre corps social. (Moscovici, 1972)… Comme le dit Crook (1971) : Loin d’être une analogie éloignée à la vie humaine, le processus social de tri dans les troupes de babouins et de macaques, l’émergence de la parenté, le rôle et la coopération comme éléments vitaux à l’organisation sociale et la mobilité des acteurs mâles, peuvent être un très proche homologue des plus anciens systèmes sociaux des protohominiens.
Les traits fondamentaux d’une société primatique avancée dont l’évolution aurait conduit à la société archaïque d’homo sapiens. Notamment: la complexité de l’intégration sociale ;  l’organisation triadique masculine/féminine/juvénile telle que nous l’avons décrite ; la forte solidarité du groupe à l’égard de l’extérieur ; la hiérarchie et l’inégalité à l’intérieur ; la possibilité d’appliquer à une telle société les notions de rang, de statut, de rôle. »
🧠  Il serait temps que l’homme face bon usage des « nouvelles » connaissances scientifiques afin d’élever l’éducation des enfants du 21ème siècle, dans le but de leurs faire comprendre la valeur de l’effort et ainsi, développer leurs fonctions exécutives. 
p.19 « Depuis Descartes, nous pensons contre nature, assurés que notre mission est de la dominer, la maitriser, la conquérir… ».
L’homme doit respecter la Nature, tenter de comprendre son fonctionnement, sa relation réflexive et systémique envers elle, ce que les scientifiques ne cessent d’approfondir. Mais voilà, la majorité des systèmes éducatifs publics résistent au changement (définitif : on change de paradigme pour telle et telle raison).
La pensée de Descartes, comme d’autres, est dépassée sur bien des points et depuis très longtemps !
 
 

Cortex (recyclage neuronal) Apprendre ! p. 180

« Il est de plus en plus clair que chaque région du cerveau impose ses propres contraintes. Dans une région du cortex pariétal, certains neurones se cantonnent à une seule dimension, une ligne droite. Ils codent toutes les données sur un axe allant de peu à beaucoup, et sont donc parfaits pour signaler s’il y a plus ou moins d’une certaine quantité… ce qui semble un handicap est un avantage lorsqu’ils s’agit de coder des quantités comme la taille, le nombre, la surface ou tout autre paramètre ordonné du plus petit au plus grand. Ce cortex est précablé pour coder les quantités.

– Autre exemple, le cortex temporal, le cortex entorhinal, contient les fameuses cellules de grille qui pavent l’espace. dans cette région, le code neural est bidimensionnel, les neurones se confinent à un plan… et à  y représenter des données quelconques.

– Le cortex visuel représente des assemblages de traits et de formes, la région de Broca code pour  des arbres syntaxiques… chacun de ces espaces précède l’apprentissage et, d’une certaine manière le rend possible…

Les mathématiques recyclent les circuits du nombre (cortex pariétaux et préfrontaux)… La lecture recycle les circuits de la vision et du langage parlé. »
🧠 Cher cortex, si difficilement acquis, par la CONTRAINTE, si malmené en Occident depuis une quarantaine d’années, copié par les pays sous-développés et leurs marchés infinis enviés : le malheur des uns fait le bonheur des autres (en toute inconscience) !

Créativité

Lorsque la créativité du cerveau (par de nouvelles capacités acquises) est perçue par l’élève FAASTT, à la suite d’efforts renouvelés pour atteindre son but, c’est gagné pour la Fondation, car le processus de récompense au plaisir, à apprendre à apprendre, est amorcé.

 
Culture Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin, p.87
« La culture doit être transmise, enseignée, apprise, c’est à dire reproduite en chaque individu nouveau en sa période d’apprentissage pour pouvoir s’autoperpétuer et perpétuer la haute complexité sociale. »
🧠  Pour cette raison, Adeline ne parle pas portugais. Elle n’a pas à se mêler de la culture du pays qui a la gentillesse de l’accueillir. Par ailleurs, elle pense que les premières années de l’enfance défavorisée santoméenne présente des points forts (lorsque la mère a 20 ans minimum et un début d’expérience de la vie). Seule l’éducation FAASTT de cerveaux de 8 ans prime, ainsi les sujets sociaux cruciaux, tel participer à développer l’économie de son pays, sont abordés au rythme du développement desdits cerveaux, c’est-à-dire lorsque ceux-ci peuvent maintenir et confronter plusieurs idées à la fois, afin d’établir des choix et développer des sujets responsables. Pour Adeline, continuer d’envisager un départ en Europe, est la pire absurdité qu’elle puisse entendre (concurrence cérébrale trop forte sans parler du racisme qui y explose) !

D

Déficit d’informations Le paradigme perdu : la nature humaine (1973) p. 138
« Entre le cerveau et son environnement, il y a un information gap [déficit d’information], qui ferait de sapiens l’animal le plus dénué s’il ne pouvait le remplir, partiellement du moins, par l’expérience culturelle accumulée et par l’apprentissage personnel. En effet, il n’y a ni intégration ni adéquation immédiate entre le cerveau et l’environnement, et la communication entre l’un et l’autre est aléatoire, brouillée, soumise toujours à la possibilité d’erreur… Les ambiguïtés ne peuvent être résolues par l’esprit qu’en faisant appel conjointement au contrôle environnemental (la résistance physique du milieu, l’activité motrice dans le milieu) et au contrôle cortical (la mémoire, la logique). Une telle vérification ne peut être immédiate, car même  en rêve le milieu résiste, la mémoire parle. Le temps de la vérification est nécessaire, c’est-à-dire qu’en fin de compte c’est la pratique qui donne la réponse, pratique dont les résultats sont engrangés dans le savoir collectif (la culture). Mais même alors, la pratique et la culture peuvent ne pas dissiper l’illusion : une pratique millénaire de rites, une transmission millénaire de croyances, n’apporte aucune certitude sur l’existence des esprits, la toute-puissance de Dieu, l’efficacité opérationnelle de la prière… Mais le propre de sapiens est aussi la possibilité de douter de l’existence des esprits et des dieux, de séparer les mots des choses, de contester les théories qui se referment sur le monde comme si celui-ci était transparent à l’entendement… Ainsi, l’illusion, le désordre, l’erreur, le « bruit » vont-ils accompagner sans relâche l’activité pensante de sapiens laquelle est jeu, ruse, effort dans la zone d’ambiguïté et la brèche d’incertitude. Sans cesse, il referme la brèche par de la mythologie et de l’idéologie, sans cesse quelque part quelqu’un rouvre la brèche. Cette indécidabilité est à la fois ce qui limite à jamais et ce qui ouvre indéfiniment la possibilité de connaissance… »
🧠  Tout est dit : un idiot cache un enfant en déficit d’informations. Son environnement est si pauvre et stressant, que ses périodes d’éveil, d’attention orientée et partagée, sa génétique… sont faibles. Ce petit ensemble d’expériences modestes réduit sa perception et sa compréhension de son environnement, les prémices du langage, de la vie… et augmente le seuil de stress ambiant, destructeur de neurones, dont la base connectée est déjà trop pauvre. Les premiers jours d’école arrivent :
– soit son premier professeur à une vision d’un monde déterminé, fixe : l’enfant est considéré comme un idiot et le restera  (jusqu’à la rencontre avec une personne qui aura appris et compris, l’univers  en expansion). Ce que pense un adulte d’un enfant se confirme toujours (à la différence de l’adulte « intelligent » qui a appris à prendre du recul, sur la vie et sur lui-même : il a appris à introduire du doute face à l’incohérence d’un discours, à souligner les et ses erreurs, à rechercher l’information manquante pour résoudre les problèmes identifiés… L’enfant roi en est incapable, c’est le meilleur : il n’a jamais appris à prendre du recul sur quoique ce soit) ;
– soit donc, le professeur à la connaissance d’un univers en expansion, de la régression génétique de l’humain face au chimpanzé (mais d’un matériel cérébral +++ qu’il doit développer et peut-être,  précédemment, compenser ses faiblesses), du développement de l’enfant…
Après observation multiple et continu, il fait un bilan rapide des comportements de l’enfant face aux exercices, à l’interaction sociale et autres, et agit en conséquence pour répondre aux manquements affectifs, sociaux, langagiers…   
L’idiot et l’intelligent sont les personnages d’un monde déterminé qui n’existe pas. L’idiot est nommé, discriminé, par un ignorant.  Un milieu trop « enrichi » mène également à des déviances… il suffit d’observer l’évolution de la jeunesse française : trop plus < > trop moins, « kif kif bourricot » !
Le bon développement d’un cerveau a besoin d’harmonie et de cadre structurant. Le stress, quel qu’il soit, est générateur de désordre cérébral qu’un jeune cerveau ne peut pas contrôler : ce stress est destructeur de neurones et fixe le seuil adulte. Adulte, cet individu devra travailler sur lui-même et, probablement changer de milieu pour parvenir à le réduire, mais le stress qui a sensibilisé le cerveau est acquis ; les conséquences sont moins graves dans un environnement enrichi. Cet enfant va à l’encontre des personnes attentionnées compétentes.
Avec de telles conditions développementales négatives du cerveau, vous imaginez bien que la possibilité de gagner en équilibre (pour réduire le désordre, le « bruit », les fausses croyances, les ambiguïtés…), c’est impossible !
Ce livre a été écrit en 1973
Adeline considère qu’elle ouvre une nième brèche, car les besoins en éducation sont connues depuis plus de 25 ans. Les luttes de pouvoir et de classe font tourner autour du pot. Derrière cette fausse croyance d’un monde fixe, déterminé, incapable de nourrir tout le monde, il faut prendre à son voisin… déjà 100 ans que cette notion est dépassée ! Plus de 25 ans que l’éducation « enrichie » tente sa chance, étouffée par « jeu, ruse, effort dans la zone d’ambiguïté et la brèche d’incertitude ».
Google (Noto Color Emoji 16.0)  La résilience santoméenne pourrait être précurseur d’envisager les choses différemment (car son territoire est petit et les personnes investies sont proches, à l’écoute). Selon ses premières expériences constructives, Adeline pense qu’il existe une mine d’or d’intelligence en jachère à São Tomé-et-Principe, avec la volonté d’apprendre à apprendre, informations cérébrales fournies et répétées.
 
Désordre Le paradigme perdu: la nature humaine (1973), Edgard Morin, p. 122
« Le règne de sapiens à une massive introduction du désordre dans le monde… L’ordre, il est dans la culture, dans la société. La déprogrammation génétique est liée à la programmation socio-culturelle… nous verrons se déchainer la démesure et le désordre, les antagonistes internes, les conflits extérieurs… les exterminations, à ce point que le bruit et la fureur constituent un trait majeur de l’histoire humaine… il y a moins de désordre dans la nature que dans l’humanité. C’est l’ordre humain qui se déploie sous le signe du désordre. »
🧠  Point fort de la vie santoméenne et qu’il faut à tout prix préserver.
 
Développement économique
Il repose sur le nombre de personnes ayant développées correctement leurs fonctions exécutives. Nombre proportionnel à la population dudit pays. Ce sont les capacités d’un cerveau qui font ses idées, son salaire, l’engagement pour son entreprise ou celle pour laquelle il travaille.

E

eCoFast

🧠 Écosystème éducatif FAASTT structuré autour de cinq piliers : apprenti professeur, solidarité, transmission, apprendre à apprendre, apprentissage du français et de la natation autour de méthodologies épurées préservant l’essentiel, développant les fonctions exécutives.
eCoFast développe les capacités du cerveau avec sens d’une vie meilleure.

 

Enfant roi
C’est un bébé occidental des années 90 à nos jours, puis enfant et adolescent qui dicte à ses parents comment le laisser vivre ses pulsions : ça finit toujours mal. Sauf que cette ENORME bêtise a été transmise au monde entier !
Adeline repère vite ses enfants qui se croient supérieurs à tout dont leurs parents, leurs mères qui boivent leurs paroles, leurs mensonges, à croire qu’elles n’ont jamais été enfant. Ces enfants s’éliminent d’eux-mêmes de l’écosystème eCoFast, ils sont une perte de d’énergie, et surtout, ces enfants nuisent aux autres. Inconsciemment, ils déconcentrent les autres pour rester premiers, car ils ont des facilités à mémoriser ce qui marche (par leurs expériences auprès de leurs parents) ! Par ailleurs, leur seul intérêt est l’Europe !!!
Google (Noto Color Emoji 16.0)  Un bébé jusqu’à 24 ans doit apprendre à transformer l’énergie de ces pulsions en apprentissages à contrôler, ça s’obtient avec professionnalisme, dans le calme, avec une attention partagée, de COURTES explications, entre récompense et discipline.
 
  
 Enseigner Apprendre ! (2018), Stanislas Dehaene, p.237
Aucune autre espèce animale ne sait enseigner comme nous le faisons. Nous sommes les seuls à avoir une « théorie » de l’esprit des autres, la capacité de faire attention à leur attention, d’imaginer leurs pensées – y compris ce qu’ils pensent de ce que les autres pensent dans une boucle infinie… L’adulte qui enseigne doit CONSTAMMENT penser à ce que l’enfant ne sait pas : il adapte ses mots et choisit ses exemples afin de transformer au plus vite, la connaissance de l’enfant.  Inversement, l’enfant sait que l’adulte sait qu’il ne sait pas : une fois qu’il est engagé dans la « posture pédagogique », il interprète chaque acte de l’enseignant  comme une tentative de lui transférer des connaissances. Et la boucle continue à l’infini : l’adulte sait que l’enfant sait que l’adulte sait qu’il ne sait pas…
Toute véritable relation pédagogique implique un lien mental fort entre l’enseignant et l’élève. Le bon pédagogue se construit un modèle mentale de son élève, de ses compétences et de ses erreurs, et il fait de son mieux pour le faire progresser. Cette définition idéale EXCLUT l’enseignant (humain ou ordinateur) qui se contente de délivrer MÉCANIQUEMENT une leçon stéréotypée, sans l’avoir optimisée pour tenir compte des attention et des savoirs de son auditoire – cela ne fonctionne pas… Toute relation pédagogique saine doit se fonder sur l’attention, l’écoute, le respect et la confiance, dans les deux sens. »
🧠  Tout est dit. Ce qui doit être fait et ce qui ne doit pas être fait. Si ça marche, c’est fait ; quand la transmission est MÉCANIQUE, ça ne marche pas. Adeline ne parlera que de São Tomé-et-Principe, car c’est son unique expérience avec l’éducation donnée par l’école publique (et celle de sa génération en France, qui certainement proposait la meilleure version). C’est aussi ici qu’elle souhaite apporter son aide : « Entre 10 et 14 mois, mes élèves enseignent à plus jeunes qu’eux en devenant apprenti professeur en formation. C’est une bonne méthode d’observation : font-ils naturellement ce qui leurs a permis de commencer à développer de réelles fonctions exécutives en me copiant ? Tournent-ils les pages en répétant le message inscrit pensant la mémorisation effective ? Sans ma compagnie, ils tournent les pages fort probablement à la vitesse de leurs enseignants ! Ainsi, on n’apprend rien et on perd ce que les anciens savaient : « Chaque mot, chaque concept que nous APPRENONS est une petite conquête que nous transmettent nos anciens. Sans langage, sans transmission culturelle, sans éducation en collectivité, JAMAIS nous n’aurions pu découvrir seuls tous les outils mentaux dont nous sommes aujourd’hui dotés ».
Oui et ces outils mentaux restent de plus en plus à développer avec les connaissances du 21e siècle (par régression génétique). Ce n’est plus le cas, depuis que les enfants rois sont nés probablement aux USA ou en 🇫🇷, par mauvaise interprétation de TOP initiatives, des années 1990 !
 
 

Environnement enrichi Apprendre ! p. 200

« Lorsqu’elle intervient précocement, la scolarisation transforme la vie ; suivis pendant des années, les enfants de milieu défavorisé qui bénéficient d’interventions précoces voient leur vie bousculée dans tous les domaines, qu’ils s’agissent du QI, du revenu moyen, de la santé, ou même de la criminalité. » Aucun doute !

 

Erreur  Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin, p. 118 
« L’irruption de l’erreur : ce qui chez sapiens devient soudain crucial, c’est l’incertitude et l’ambiguïté de la relation entre le cerveau et l’environnement. Cette incertitude vient tout d’abord de la régression des programmes génétiques dans les comportements humains  et la progression des aptitudes heuristiques, stratégiques (compétences) à résoudre les problèmes de connaissance et de décision. Il faut dès lors interpréter les messages ambigus qui parviennent au cerveau et réduire l’incertitude par des opérations empirico-logiques. Il faut affronter l’opposition des solutions pour un même problème ou l’opposition  des comportements en vue de la même finalité. Il faut opter, choisir, décider. Dans ce sens, le jeu même qui permet souplesse et inventivité implique le risque d’erreurs, et l’homo sapiens est condamné à la méthode d’essais et d’erreurs, même s’il est fidèle à la méthode empirico-logique… L’erreur sévit dans la relation des sapiens avec l’environnement dans sa relation avec lui-même, avec autrui, dans la relation du groupe ou groupe et de société à société… Mais nous prétendons, par de là même, et de part notre propre incertitude, déceler la réalité de l’erreur humaine. »
🧠 Savoir se corriger, c’est dans un premier temps savoir déceler ses erreurs, souligner les différences entre peu de choses : quelque chose de correcte et quelque chose d’incorrecte. Cela s’apprend en apprenant une langue, sa langue maternelle… et c’est déterminant pour le cerveau humain qui prédit inconsciemment tout au long de sa vie. L’écosystème eCoFast par ses contraintes sculptent patiemment les fonctions exécutives, les correcteurs d’erreur, qui sont à la base de pouvoir faire des choix, de résoudre les problèmes de la vie. Pour résoudre un problème, il faut déjà comprendre la place de l’erreur, de l’incertitude, du doute dans la vie, des solutions à envisager et du choix à faire, et probablement à adapter en fonction de nos attentes dynamiques. Tout ce savoir faire intellectuel s’apprend, se sculpte dans le cerveau de l’enfant : c’est ainsi qu’un soi disant idiot ne l’est plus et que le « roi du monde » se fait distancer par l’ex idiot qui a compris le ressort de l’intelligence (collective), être curieux et aimer apprendre à apprendre. « Roi du monde » qui a une bonne mémoire scolaire, mais avec peu de sensibilité à la nature des choses.
 
Google (Noto Color Emoji 16.0)  Europe !
Avant de se rendre en Europe, il faut mieux savoir qu’au 21ème siècle pour y obtenir un métier valorisant, il faut y posséder un cerveau hautement performant et être blanc, bien BLANC ; triste réalité mais un fait. Noir, quelque soit la performance de votre cerveau, elle sera divisée par deux au minimum. Vous ferez le travail qu’aucun blanc ne souhaite plus faire ;  sachant que 70% des blancs vivent sous l’emprise d’un esclavage psychologique avec les conséquences sur la jeunesse que voici ! Résultats français mais TOUS les portugais croisés confirment la même réalité au Portugal.
Adeline a quitté la France pour ne pas devenir folle et prend plaisir à partager ses connaissances à tout ceux qui souhaitent l’entendre, partager et faire les efforts cérébraux indispensables pour gagner correctement sa vie et être heureux dans son environnement.
Google (Noto Color Emoji 16.0) Apprenez à faire travailler correctement votre cerveau, jeune, prenez soin de la nature qui nous nous nourrit et vous habitez le paradis. 
Les occidentaux ont fait de grandes choses et beaucoup de bêtises avec leur arrogance à se croire supérieur aux autres, dont l’abandon de l’Education.
Arrêtez de les copier, ils ne pensent qu’à l’argent, à leur smartphone qui tue le matériel si performant du cerveau de l’enfant.
Il faut un minimum d’argent pour vivre et Adeline ne va pas vous l’expliquer, mais la réussite de l’Occident était l’ascenseur social fondé sur une éducation de qualité pour TOUS afin que l’humain, l’humanité progresse ; ce qu’elle a fait tant que l’éducation était le devoir infaillible des sociétés développées. Aujourd’hui, l’ascenseur social y a été remplacé par le déclassement des classes moyennes. Votre pire stress, c’est le stress quotidien en Occident. 

C’est aux petit pays de donner l’exemple avec l’argent que les grands vous donnent encore ??

 
Evolution Le paradigme perdu, la nature humaine (1973) Edgard Morin p.63
« Là où l’on voyait, fossé, vide et béance, entre le primate et l’homme, apparait la vallée fertile de l’hominisation. Là où l’on voit homo sapiens se dégager d’un bond majestueux de la nature et produire, de sa belle intelligence, la technique, le langage, la société, la culture co-produire l’homo sapiens au cours d’un processus de quelques millions d’années… Comme nous le verrons, le langage et la culture doivent chronologiquement précéder sapiens et logiquement conditionner l’évolution biologique ultime qui aboutit à son cerveau de 1500 cm3… Comme dit Geertz (1966) « les hommes ont des dates de naissance, mais l’homme n’en a pas ». Ce qui signifie, en fait, que l’humanité a de multiples naissances, avant sapiens, avec sapiens, après sapiens, et peut-être promet une nouvelle naissance encore après nous. »

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FAASTT

Fondation Adeline A São Tomé, à Tim 

Administrativement, Fundação  Adeline Cancre

🧠 Projet éducatif, solidaire et socio-économique, né du besoin d’Adeline Cancre après la disparition de son neveu et héritier Timothée Devine. Il œuvre pour développer les capacités de cerveaux défavorisés, volontaires, à São Tomé et où la demande sera faite (à partir de 2030).

G

G

H

Hominisation Le paradigme perdu : la nature humaine (1973) Edgard Morin p.66
« L’hominisation est un jeu d’interférences qui suppose des événements, des éliminations, des sélections, des intégrations, des migrations, des échecs, des succès, des désastres, des innovations, des désorganisations, des réorganisations… Ce n’est pas une espèce qui évolue des premiers hominiens à homo sapiens ; c’est dans une durée immense où le milieu naturel se modifie au ralenti et où se multiplient individus et groupes sociaux de façon invariante, des bons sporadiques d’espèce à espèce, de société à société, d’individu à individu, avec à chaque fois, soit un Adam mutant qui fait souche, soit un Prométhée inconnu qui apporte une technique nouvelle, soit une colonie en rupture de ban qui dévoie un modèle en le reconstituant. Une morphogénèse multidimensionnelle. 
p.79 La société hominienne conserve, en le modifiant, le principe de domination/hiérarchie de la société primatique. Mais ce qu’elle apporte de nouveau, c’est un principe coopératif/socialiste d’organisation. Désormais, les deux principes sont posés, leurs combinaisons et leurs conflits vont marquer toute l’histoire humaine. »
p.93 : « En ce qui concerne l’hominisation (qui fait référence au devenir de l’humain, marqué par l’acquisition de caractéristiques anatomiques et comportementales telles que la bipédie, la fabrication d’outils, le langage, la sépulture, la peinture, la conscience réfléchie, la résolution de problème…), il semble que le cerveau ait été à la fois toujours en avance (par des aptitudes non exploitées) et toujours en retard (par l’absence de dispositifs devenant de plus en plus utiles ou nécessaires), toujours source/réserve de complexité potentielle, toujours limité/surchargé quelque part. Et c’est dans ce jeu que surgissent les mutations génétiques développant le cerveau, qui à la fois accroissent la source bien au-delà des besoins de l’étape évolutive, mais établissent des dispositifs convenant à ces besoins. »
🧠 Les élèves FAASTT ont des cerveaux surchargés à l’école, par manque d’acquisition de hiérarchie et de catégorisation du langage. Par l’apprentissage du français, l’écosystème eCoFast l’instaure au départ, en s’adaptant au besoin de chaque enfant.
 
 
Hypercomplexité Le paradigme perdu: la nature humaine (1973), Edgard Morin, p. 127
« De la pensée objective-technique-logique-empirique à la pensée subjective-fantasmatique-mythique-magique… malgré, avec et à cause du désordre, de l’erreur, du fantasme… Un système hypercomplexe est un système qui diminue ses contraintes tout en augmentant ses aptitudes organisationnelles, notamment son aptitude au changement… Les structures de l’organisation de la pensée ont besoin de l’expérience sensible pour s’actualiser, c’est-à-dire du rôle coorganisateur de l’environnement et de la culture. »
🧠 C’est la priorité FAASTT, car bien-sûr l’aptitude au changement, à anticiper, est à développer à 🇸🇹, notamment à la source, dans le corps professoral. En effet, le manque de créativité cérébrale y semble une problématique générale. On pourrait dire normal, car les territoires sont petits. En effet, MAIS la gymnastique intellectuelle peut s’acquérir avec un faible stockage en mémoire, mais avec des mémoires fonctionnant correctement grâce à un apprentissage des langues développant les fonctions exécutives ;  le portugais étant pour une majorité, la première langue étrangère.
 
p. 131 : « Répétons le encore : la régression des comportements génétiques programmés et la constitutions de compétences organisationnelles, qui caractérisent l’évolution biologique hominisante, trouvent leur accomplissement chez sapiens. Les compétences qui résultent du développement des territoires corticaux nouveaux, de la constitution de nouveaux centres cérébraux et de la mise en relation de centres jusqu’alors non encore interconnectés, sont des propriétés globales résultant de la réorganisation et de l’accroissement en complexité du cerveau: elles sont aptes à programmer, heuristiques (aptes à trouver une solution), stratégiques (aptes à combiner un ensemble de décisions-choix en fonction d’une fin, inventives (aptes à effectuer des combinations nouvelles), en bref, aptes à organiser de l’ordre à partir du « bruit » [désordre], c’est-à-dire à partir des données mentales hétérogènes, proliférantes et désordonnées et des messages ambigus transmission par les sens..
Ces compétences sont innées, dans le sens où elles sont fondées sur une organisation cérébrale génétiquement déterminées ; les unes constituent immédiatement des structures à priori d’organisation de la perception (Melher, 1974); les autres à partir d’un certain stade de l’ontogénèse cérébrale, des structures d’organisation de la pensée et du langage, MAIS elles ont besoin de l’expérience sensible pour s’actualiser, c’est-à-dire du rôle coorganisateur de l’environnement et de la culture. »
🧠  Voici un des trois passages les plus importants de ce livre : si « l’intelligence humaine » est prédéterminée par la disponibilité, à la naissance, du matériel de son cerveau, c’est le rôle coorganisateur de l’environnement et de culture qui la développe, la connecte. Comme dit Samah Karaki : « Le talent est une fiction » (2023) ; « On ne n’est pas pauvre, on le devient » p. 67. Tout l’importance de l’école publique gratuite (mondiale) à se repenser sur l’importance structurelle de maitriser PARFAITEMENT sa langue maternelle, et autres (moyen de doubler voire de tripler le stockage en mémoire lorsque le matériel cérébral est disponible les premières années ou en réorganisation à l’adolescence), ainsi que le calcul mental, en prenant bien soin d’assimiler vocabulaire,  grammaire et syntaxe, chiffres et calcul, en développant la structure cérébrale humaine prédéterminée, de catégorie et de hiérarchisation, ce que l’écosystème eCoFast propose.

I

Inné Apprendre ! p. 130

« Ce qui émerge de toutes ces recherches [sur le cerveau], c’est le pouvoir des gènes et de l’auto-organisation dans la mise en place du cerveau humain. Dès la naissance, le cerveau du bébé est plissé, presque comme celui d’un adulte, subdivisé en aires sensorielles et cognitives spécialisées, déjà interconnectées par des faisceaux de fibres précis et reproductibles. C’est une collection de modules qui projette sur le monde extérieur un type de représentation particulier. Le cortex entorhinal  avec ses cellules grilles, trace des plans en deux dimensions (parfaits pour coder l’espace et y naviguer). Le cortex pariétal trace des lignes (excellentes pour coder les quantités linéaires comme le nombre, la taille, ou encore le temps qui passe), tandis que la région de Broca projette des arbres enchâssés les uns dans les autres (idéal pour coder les structures du langage). Nous héritons, de notre évolution, un jeu de primitives parmi lesquelles nous pourrons ensuite sélectionner celles qui sont le plus aptes à représenter les situations et les concepts que nous devons apprendre. »

 

Innovation  Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin, p. 135
L’innovation suppose ou provoque  au sein d’un système vivant une certaine désorganisation, ou relâchement  des contraintes, liée à l’action d’un principe réorganisateur. Le propre de l’hypercomplexité est précisément la diminution des contraintes dans un système qui se trouve en fait dans un certain état de désordre permanent, constitué par le jeu des libres associations aléatoires… C’est dans ce désordre organisateur, cette organisation désordonnée, qu’il y a l’invention permanente du rêve… Mais les inventions fantasmatique et onirique ne sont que des efflorescences fugitives qui redeviennent aussitôt « bruit » et déchet. Elles ne peuvent constituer à elles seules la véritable invention cérébrale, celle qui s’intègre en les modifiant dans la pensée organisée et dans le logos [discours] et dépend de l’intervention des compétences heuristiques »
🧠  L’écosystème eCoFast place très rapidement le cerveau de ses élèves dans la créativité de phrase, qui implique l’imagination, lire… Trop comme en Europe, c’est trop ; pas assez, la capacité de création n’existe pas notamment, lorsque le territoire et le développement économique est restreint.
 
 

Internat

Solution logistique essentielle pour garantir l’assiduité et un environnement structuré. Accueil en weekend pour établir la fiabilité de l’élève et de sa famille. Test validé, l’élève passe en internat de semaine à l’année scolaire suivante (pendant une année ; hors exception) puis, à nouveau en internat de weekend.

🧠 L’élève est le plus possible préservé dans son mode de vie de nature (préservée). Si la FAASTT possède des machines à laver le linge, Adeline l’utilise de moins en moins car, c’est une manière saine de s’activer et de réfléchir  (au contraire de la téléréalité et autres bêtises divulguées par la télévision et Internet ! Internet est interdit à la FAASTT quoiqu’utilement présent.

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Langage humain Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin, p.85
Lévi-Strauss : « L’idée essentielle est de saisir l’intérêt du classement dans la tête », c’est-à-dire développer dans le cerveau, la catégorisation et la hiérarchisation par l’apprentissage CORRECTE de la langue du pays ou mieux encore par bilinguisme.
p. 85 : « Expression génétique 70% chez le chimpanzé, cerveau adulte 500 cm3 ; 23% chez l’homme, cerveau adulte 1500 cm3″ donc, avec régression génétique qui permet d’avoir un matériel plus évoluée génétiquement, MAIS dont il FAUT développer les capacités humaines.
🧠  Ce dont parle ces hommes est essentiel à considérer pour une Éducation efficace du 21ème siècle voire réparatrice (réduire voire dépasser les conséquences de l’enfance très défavorisée).
Actuellement, en Occident, on prend les fonctions exécutives du cerveau humain pour acquises, NON, le matériel est génial car il peut servir à toute activité, mais il est à installer, à développer afin que le cerveau devienne un réel chef d’orchestre. Sinon, c’est le bug dans l’hypercomplexité d’une ingénierie inégalée. Cependant, dans un environnement enrichi occidental, les fonctions exécutives s’installent quasiment automatiquement (malheureusement sans prise de conscience réelle et le fossé se creuse inexorablement). Selon Adeline, c’est improbable à STP à cause du manquement culturel santoméen. Ainsi, il devient essentiel de maitriser le minimum d’une langue, parfaitement, jeune, dans le calme, car le vocabulaire, les règles, les exceptions, les graphèmes (français), la syntaxe, c’est autant de contraintes pour développer un cerveau créatif ou NON…
« Répandre à tous ou privilégier certains » ? Ah le bât qui blesse lorsque la population mondiale explose ! Les fonctionnalités des cerveaux régressent  et ainsi l’intelligence humaine… L’incertitude, le doute, la recherche de l’information, le remplissage de la qualité des cases surgit qu’avec le développement des capacités cérébrales… Avoir une bonne mémoire scolaire n’est pas de l’intelligence, c’est juste la capacité de répéter ce que l’on entend ; ce qui a peu à voir avec l’esprit critique, créatif… Idiot ne veut rien dire, on l’est tous un peu quelque part, c’est juste une catégorie de personnes qui ne sait pas lire, écrire et calculer CORRECTEMENT (bien élevées, adultes, elles peuvent avoir le bon sens de l’expérience, IMPORTANT, le bon sens). Le plus morbide est l’inconscience de l’intérêt à savoir se corriger, car le cerveau prédit…
Savoir lire est une première étape après, le cerveau doit apprendre à donner du sens à des mots en maitrise de la syntaxe (sans contrariété d’émotions). Ce sont des compétences acquises grâce à l’environnement et à la culture. Si l’environnement et la culture sont appauvris, c’est à l’éducation de prendre le relais, en faisant bien attention qu’elle soit enrichie ? L’écosystème eCoFast l’est, préservant et renforçant les capacités existantes primordiales. Il est un apport solidaire à la vie familiale.
 
Lecture Apprendre ! Stanislas Dehaene (2018), p. 222
« Le message est clair : l’attention change radicalement l’activité cérébrale. Prêter attention à la forme globale du mot EMPÊCHE de découvrir le code alphabétique et oriente l’activité cérébrale en direction d’un circuit inadéquat. Pour apprendre à lire, seul l’entrainement phonique, qui attire l’attention sur les correspondances entre les lettres et les sons, active le circuit de la lecture et permet l’apprentissage. Tous les enseignants du CP devraient connaitre ces données ! Ils mettraient tout en œuvre pour que l’enfant débutant comprenne qu’il doit orienter son attention vers les correspondances graphèmes-phonèmes… »
🧠  L’enseignement du français à São Tomé-et-Principe est exactement ce qu’il ne doit pas être fait… alors que le processus de catégorisation et de hiérarchisation est déjà insuffisamment développé, entre une utilisation de dialecte forte face au portugais, associée à un environnement en sous-développement économique. Donc, il faudrait utiliser IMPERATIVEMENT la méthode syllabique. Un cerveau est un cerveau, langue étrangère ou non, c’est un apprentissage à apprendre à apprendre. Aller contre l’évolution, ce qu’elle a mis des millions d’années à développer par optimisation, est difficile : l’idiotie n’y gagne jamais !
Savoir lire est une première étape après, le cerveau doit apprendre à donner du sens à des mots en maitrise de la syntaxe (sans contrariété d’émotions). Ce sont des compétences acquises grâce à l’environnement et à la culture. Si l’environnement et la culture sont appauvris, c’est à l’éducation de prendre le relais, en faisant bien attention qu’elle soit enrichie CORRECTEMENT ? L’écosystème eCoFast l’est, préservant et renforçant les capacités existantes. Il est un apport solidaire à la vie familiale santoméenne. Les enfants n’y sont pas rois, mais la famille si.

M

MémoireS Apprendre ! p. 139

La mémoire n’est pas le fait d’une seule région, elles sont « partout » dans le cerveau et plurielle, en voici quatre :

– « La mémoire de travail, ou mémoire à court terme, conserve pendant un très court moment, une représentation mentale à l’état actif… elle nous permet de garder un numéro de téléphone en tête : pendant le temps qu’il nous faut pour le taper dans notre smartphone, les neurones se soutiennent l’un l’autre et conservent ainsi l’information à l’état actif… dès que nous sommes distraits, l’assemblée de neurones actifs s’évanouit.

– La mémoire épisodique

C’est l’hippocampe, une structure située dans la profondeur des hémisphères cérébraux qui enregistre les épisodes de notre vie quotidienne. Les neurones de l’hippocampe semblent mémoriser le contexte de chaque événement : ils codent où, quand, comment, avec qui les choses se sont produites. Ils enregistrent l’épisode en question par des changements synaptiques, en sorte que nous pouvions le rappeler plus tard… ils attribueraient une séquence de décharges spécifiques à chaque événement ou découverte digne d’intérêt.

La mémoire sémantique 

Les souvenirs ne restent pas toujours dans l’hippocampe. Pendant la nuit, les rejoue et les déplace, ailleurs dans le cortex. Là, ils se transforment en connaissances permanentes ; notre cerveau généralise… et l’intègre dans notre vaste bibliothèque de connaissances du monde. Au bout de quelques jours, nous nous souvenons de l’interlocuteur, sans conserver le moindre souvenir du lieu et du moment où nous l’avons entendu pour la première fois : d’épisodique, la mémoire est devenue sémantique.  L’épisode unique est devenu connaissance durable et le code neural  s’est déplacé de l’hippocampe vers le cortex.

– La mémoire procédurale

Lorsque nous répétons maintes et maintes fois la même activité (lacer nos chaussures, réciter un poème, calculer, jongler, faire du vélo…), les neurones du cortex et des circuits sous-corticaux finissement par se modifier afin que l’information circule mieux. Plus rapide, plus reproductible, élaguée de toute activité parasite, l’activité nerveuse s’enchaîne avec la précision d’un mécanisme d’horlogerie. C’est la mémoire procédurale ; l’enregistrement inconscient, des configurations routinières que nous utilisons régulièrement. Ici, l’hippocampe ne joue plus aucun rôle, car c’est la répétition qui transfère la mémoire vers un support implicite.

 

🧠 La méthodologie eCoFast teste au quotidien les élèves sur les différents contenus et des périodes de plus en plus longues : c’est ainsi que l’orthographe des mots, le choix du genre masculin, féminin et pluriel, la syntaxe et les conjugaisons gagnent la mémoire procédurale et peuvent être rappelés avec succès. Ce processus de correction possible et des mémoires performantes changent une vie ; sans compter le plaisir qu’un élève prend à réussir, ce qui précédemment le confortait dans l’échec !

95 % des individus enseignés par Adeline avaient à leur première rencontre, ces quatre mémoires d’une faiblesse abyssale, car elles n’avaient jamais  correctement travaillé en portugais. Son travail les structurer par l’apprentissage du français sur lequel, le portugais trouve sa place dans un second temps. 

 

Motivation

Assiduité, ponctualité, effort et plaisir à se dépasser, est le parcours fondateur de la motivation et de la créativité eCoFast. Plaisir à se dépasser est la qualité indispensable et valorisée par la FAASTT, chez les futurs apprenti(e)s professeur(e)s. Cette non-qualité quoique travaillée chez l’élève FAASTT, écarte le sujet de la Fondation.

🧠 On enseigne bien que si on prend plaisir en obtenant de bons résultats ! Bien, bon, plaisir, trois mots mais ça représente un certain nombre de connaissances bien différentes qu’au 20e siècle. don

N

Natation

Apprentissage fondamental dans l’écosystème eCoFast.
Elle développe la confiance, la persévérance, la coordination, le développement de soi…
🧠 Développement physique en alternance au développement intellectuel.

 

Nature (la) Le paradigme perdu (1973) p. 9, Edgard Morin 
« La nature ne porte t-elle pas en elle un principe de variété comme en témoignent les millions d’espèces ? Ne porte t-elle pas un principe de transformation ? Ne porte t-elle pas en elle l’évolution, qui a conduit à l’homme ? La nature humaine serait-elle denuée de ces qualités biologiques ? 
 
Univers : 7 milliards d’années
Terre : 5 milliards d’années
Vie : 2,5 milliards d’années 
Vertébrés : 600 millions d’années 
Reptiles : 300 millions d’années 
Mammifères : 200 millions d’années 
Anthropoïdes : 10 millions d’années 
Hominiens : 4 millions d’années 
Homo Sapiens : 100 000 à 50 000 ans
Ville, État : 10 000 ans
Philosophie : 2500 ans
Science de l’homme : 0
> Révolution

 

Note, notation

L’écosystème eCoFast ne note jamais un élève car, chacun assimile un exercice à son rythme et surtout, différemment selon les exercices. Apprendre, ce n’est pas discriminer par des notes, la couleur de la peau… c’est faire encoder l’élève du message que l’on souhaite lui transmettre. Les idées d’Adeline sont TOUTES promues scientifiquement depuis les années 2000. 

🧠 Un exercice incompris est ré-expliqué différemment, car redire la même chose, obtient le même échec ! Tout élève veut réussir, mais s’il ne comprend pas, il renouvelle les erreurs jusqu’au découragement, finalement discriminé par son professeur énervé. C’est le professeur, qui doit s’adapter à la situation d’échec, ignorant probablement ce principe de base.

O

Observation

Règle n°1 de tout accompagnement FAASTT.
🧠 A chaque exercice, c’est apprendre à observer, à écouter, à comprendre avant d’agir, se mettre au niveau de l’élève pour observer le problème qui mène à l’incompréhension de l’exercice, à l’échec : découvrir la capacité inexistante afin de présenter une explication différente, et installer progressivement la fonction exécutive insatisfaisante.

 

Ordinateur < > Cerveau humain Le paradigme perdu : la nature humaine (1973) p. 133
« Du reste, on peut voir que c’est par le rôle du « bruit » [désordre] que les opérations cérébrales se distinguent de celles de tous les ordinateurs connus. L’ordinateur ne peut manipuler que des données précises et de façon rigoureuse ; il dissocie absolument sa mémoire du traitement des informations. Le cerveau de sapiens, lui, travaille des données floues et incertaines, les manipule plus au moins globalement de façon non rigoureuse, fait interférer remémoration et computation… »
🧠  Pour les personnes qui ont des certitudes, sans montrer de résultats en relation, Adeline ne cherche plus à convaincre. Elle explique le fond de sa pensée, trois fois, différemment, pour tenter de faire déplacer les lignes cérébrales de son interlocuteur. Mais des cerveaux bloquent, et d’autant plus lorsque ces personnes pensent le monde déterminé. Pour le penser indéterminé, infini, aléatoire, il faut s’y intéresser profondément, savoir rechercher l’information auprès de personnes qui la recherche sérieusement, et garder cette incertitude en soi, cette possibilité de flou, d’aléatoire en soi, qui laisse la liberté de changer d’idée ; c’est la fonction exécutive nommée flexibilité mentale, processus acquis par l’éducation, l’écoute. L’enfant roi, par définition, n’écoute rien, c’est le roi du monde et des imbéciles.

P

Pauvre

« On ne naît pas pauvre, on le devient » Samah Karaki (2023), Le talent est une fiction, p. 67

« Dans les cas relativement rares  où des jumeaux ont été adoptés dans des familles de classes sociales et de niveaux d’éducation différents, les chercheurs ont pu constater d’énormes disparités de QI. En d’autres termes, là où les environnements différaient considérablement, l’acquis semble avoir eu une influence beaucoup plus puissante que la nature sur le QI. D’une manière imagée et caricaturale, les gênes s’expriment différemment quand ils sont sous influence ou « pression » environnementale variable. Pour laisser nos différences génétiques s’exprimer, il faudrait que nous soyons tous égaux dans nos conditions environnementales. »

🧠 Ce que l’écosystème eCoFast prouve.

 

Pensée Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin, p. 134

« La pensée, on l’oublie trop souvent, est un art, c’est-à-dire un jeu de précision et d’imprécision, de flou et de rigueur. »

🧠  Sachons nous le rappeler. Prenons le temps de bien nous expliquer et de bien écouter. L’homme est faillible, mais il peut toujours mieux faire en recherchant la bonne information. Mieux vaut tard que jamais.

 

Période sensible Apprendre ! p. 154

Fenêtre  temporelle pendant laquelle les circuits neuronaux présentent une capacité particulière de s’adapter aux entrées qu’ils reçoivent de leur environnement. « Elle atteint un pic, souvent dans la petite enfance, puis elle se referme progressivement. Avec l’âge, l’apprentissage, sans être complétement bloqué, devient de plus en plus difficile à mesure que la plasticité diminue. » Exemple : période sensible pour apprendre à lire.

 

Plasticité neuronale Apprendre ! p. 133

« Microcircuits, neurones et synapses sont les supports matériels de la plasticité du cerveau : ils s’ajustent à chaque fois que nous apprenons… Les neurones sont des cellules disjointes dont les arborescences, dendrites, recueillent les informations en provenance d’autres neurones et envoient UN long message le long de leur axone.  Avec l’apprentissage, tous ces éléments changent : la présence, le nombre et la force des synapses… qui détermine la vitesse de transmission de l’influx nerveux. »

 

Ponctualité

Clé du développement personnel et économique.
Elle est travaillée dès les premiers jours, valorisée, et inscrite dans tous les suivis pédagogiques FAASTT.

Cadeau n°1, une montre waterproof (taux d’humidité maximum) .

Q

Q

R

Récompense de solidarité

« Apprendre, c’est optimiser une fonction de récompense »

Système interne où les apprenti(e)s professeur(e)s en formation reçoivent une récompense de solidarité en fonction de leurs implications et des résultats obtenus auprès de leurs élèves.

Google (Noto Color Emoji 16.0)  C’était la force de la France des générations 60 – 80, avant que les institutions bannissent, sanctionnent, toutes responsabilités aux enfants et adolescents ! 

Adeline a suivi AUCUN cours de formation pédagogique. Elle a été occasionnellement professeur de ski, d’équitation (diplômée par équivalence de résultats en compétition) et de français aujourd’hui.

Son privilège, avoir reçu enfant et adolescente, l’instruction des meilleurs pédagogues mondiaux et ainsi, avoir toujours recherchée l’information auprès des meilleurs que son environnement lui proposait.

🧠 Son moteur de vie, c’est la transmission et l’amour partagé en reconnaissance de la connaissance +++ transmise.

 

Recyclage neuronal Apprendre ! p. 177

« Se recycler, pour une personne, c’est recevoir une formation complémentaire afin de s’adapter à l’évolution de sa profession, ou de se reconvertir dans une nouvelle activité. C’est exactement ce qui se produit  lorsque nous apprenons à lire ou à calculer. Tout apprentissage culturel confère à notre cortex des compétences nouvelles, qui débordent de la sphère normale de compétences de cerveau des primates.  L’éducation recycle le cortex, exactement comme un employé se recycle en vue d’un nouvel emploi. Chaque région du cortex, par ses propriétés moléculaires, ses circuits locaux et ses connexions à longue distance, est dotée dès la naissance de caractères qui lui sont propres. L’apprentissage doit composer avec ces contraintes matérielles… Faire du neuf avec du vieux… recycler un circuit cérébral, c’est, en peu de temps, par simple apprentissage, sans modification génétique, réorienter en partie sa fonction. »

 

Re-programmation neuronale

Référence à la neuroplasticité du cerveau humain, qui a la capacité à former de nouvelles connexions neuronales en réponse à l’expérience ou à l’apprentissage. Cela signifie que nous avons la possibilité de reprogrammer effectivement notre cerveau pour changer nos pensées, nos comportements et nos émotions.

🧠 Un bon enseignant au 21e siècle doit connaître le fonctionnement du cerveau afin de pouvoir, observer et écouter, ce qui produit l’échec intellectuel chez un enfant scolarisé. C’est le cas d’Adeline Cancre. Ainsi, a été élaboré progressivement l’écosystème eCoFast.

 

Rêve  Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard morin, p. 136
« Le rêve est un grand mystère, mais c’est un mystère de la complexité. Il n’est pas propre à tout les êtres vivant, il est apparu, au cours de l’évolution et à un certain niveau de complexité, avec l’établissement de l’homéothermie qui, en libérant l’organisme à l’égard des variations de température du milieu extérieur, à entrainer des modifications du système nerveux d’où est issu le rêve, c’est-à-dire une activité cérébrale déconnectée de la contrainte immédiate de l’environnement (Jouvet, 1974). Le rêve, dont on peut déceler et mesurer la présence par celle du sommeil paradoxal, existe chez les mammifères… 15% du temps de sommeil chez le chimpanzé, 24% chez l’homme… où, de plus, le rêve déferle hors du sommeil sous forme de fantasme ou de rêve éveillé… Comme, par ailleurs, le fœtus humain semble être en état de sommeil paradoxal dans le ventre de sa mère, Jouvet renforce son hypothèse en donnant au rêve une responsabilité génétique organisationnelle  au moment où le système nerveux s’agence. Ceci semble confirmé par le fait que le nouveau-né sapiens rêve durant 40 à 70% de son sommeil, contre 4 à 5% pour le nouveau-né chimpanzé, et que le source, par exemple, s’ébauche dans le rêve du fœtus ou du nouveau-né… Il n’y aurait pas une clé des songes, mais plusieurs… dans un prodigieux brassage de ce qui est socioculturel, intellectuel, affectif, génétique, environnemental, événementiel, souvenirs enfouis, souhaits inexaucés, véritables sabbat de l’hypercomplexité… C’est bien là le sens du brainstorming  : réveiller la libre fantaisie  pour happer l’idée nouvelle. Ainsi, il ne faut plus dissocier, mais associer l’image onirique à l’image créative. » 
🧠 Laisser du temps libre aux enfants pour dormir, s’ennuyer, rêver, imaginer… va de pair avec aussi la création. Mais la création intellectuelle a lieu après le stockage de connaissances et le développement de capacités intellectuelles, les fameuses fonctions exécutives.

 
Révolution Le paradigme perdu (1973) p. 25, Edgard Morin
« Au moins jusqu’à dans les années 50, la vie était conçue comme une qualité originale propre aux organismes ; la biologie était fermée à l’univers physico-chimique… fermée au phénomène social qui, bien même fort répandu dans le règne animal et même végétal… la vie semblait ignorer la matière physico-chimique, la société, les phénomènes supérieurs. L’homme semblait ignorer la vie. Le monde semblait donc fait de trois strates superposées non communicantes : Homme – Culture, Vie – Nature, Physique – Chimie. 
 
Les brèches s’ouvrent avec la théorie de l’information (1949), la cybernétique (1948), une perspective  théorique applicable à la fois aux machines artificielles, aux organismes biologiques, aux phénomènes psychologiques et sociologiques… Effectivement il était démontré qu’il n’y avait pas de matière vivante, mais des systèmes vivants c’est-à-dire une organisation particulière de la matière physico-chimique, une logique vivante. L’application à la cellule, l’unité fondamentale de vie, de la notion de machine… une totalité organisée non réductible à ses éléments constitutifs… la logique d’un système qui s’autoorganise en reproduisant sans cesse ses propres éléments constitutifs et s’autoreproduit lui-même dans sa globalité ? Le vieux paradigme est en miettes, le nouveau n’est pas constitué, la révolution biologique amorcée…
Révolution écologique
Ce n’était donc pas un délire de considérer la Nature comme un organisme global, comme un être matriciel, à condition de ne pas oublier que cette mère est créée par ses propres enfants, et qu’elle est aussi marâtre, utilisant la destruction et la mort comme moyen de régulation. La nouvelle conscience écologique doit changer l’idée de nature aussi bien dans les sciences biologiques (écosystème intégrateur desdits systèmes) que dans les sciences humaines. Ce qui doit changer, c’est la conception de la relation écologique entre un être vivant et son environnement…
Révolution éthologique
Alors que l’écologie modifie l’idée de nature, l’éthologie modifie l’idée d’animal. Tout d’abord ont surgi les notions de communication et de territoire…
Révolution bio-sociologique
Tout cela signifie que la société, conçue comme organisation complexe d’individus divers, fondée à la fois sur la compétition et la solidarité, comportant un système de communication riche, est un phénomène extrêmement répandu dans la nature. Et nous sommes qu’au début de la prospection. (1973)
De toute façon, la substitution de la notion de société à celles de hordes, troupes, colonies devient nécessaire dès lors que l’on découvre l’organisation complexe de ces groupes.  Ici, encore, c’est autour du concept d’organisation  qu’émerge une nouvelle complexité bio-sociologique, et c’est autour du concept de complexité qu’émerge le visage de l’organisation sociale… la société est une des formes fondamentales très largement répandues, très inégalement, mais très diversement  développée, de l’auto-organisation des systèmes vivants… »
 
Révolutions dont l’Éducation mondiale, notamment celle de l’Occident, n’ont que trop peu tiré partie. La concurrence, la compétition bat son plein pour toujours mieux écraser son prochain alors que, chaque cerveau humain adulte devrait avoir assimilé le concept que, jeune, il doit développer les capacités de son cerveau pour faire sa place adulte dans un univers auto-organisé et qui à priori le restera !
 
Le plus navrant qu’Adeline ait découvert à São Tomé-et-Principe est de voir la joie des enfants à boycotter la première semaine d’école. Par ce simple fait, ces enfants sont déjà condamnés à la pauvreté. Ce n’est pas la faute des gouvernements, c’est la faute de la jeunesse santoméenne à copier l’Occident sans aucune conscience qu’il ne cherche qu’à transformer l’humain en produit de consommation !
 
🧠 Adeline, « Lorsqu’un de mes protégés rechigne à faire l’effort cérébral demandé, je lui pose cette question, dans quelques années, tu veux avoir la même vie que tes parents, faire les mêmes métiers que ton père et que ta mère ? NON ! Alors, ton cerveau doit développer les capacités qui le rendront créatif sinon l’ascenseur social n’a JAMAIS lieu et le monde régresse comme tu ne le sais pas.
Et, le cours reprend avec une attention tout autre. Si à la place, l’enseignement conclut que son élève est un idiot ou une idiote, c’est sûr que vous pouvez avoir raison, mais l’idiot.e c’est ce professeur, par ignorance. C’est ça sur lequel repose la pauvreté, le sous-développement économique, le déclassement en Google (Noto Color Emoji 16.0), des cerveaux réduits au minimum de leurs capacités. Vous éduquez différemment et l’ascenseur social (re)décolle. »

S

Sensibilité Le paradigme perdu : la nature humaine (1973), Edgard Morin, p. 117
« La sensibilité esthétique est bien une aptitude à entrer en résonnance, en harmonie, en synchronie avec sons, odeurs, formes, images, couleurs, que produisent en profusion non seulement l’univers mais aussi désormais l’homo sapiens. Ici, nous retrouvons le grand mystère qui lie un trait physique fondamental propre à tout système vivant (le caractère oscillatoires des systèmes méta-stables)… C’est donc cette sensibilité dont les sources sont physiques et néguentropiques (variation générant une baisse du degré de désorganisation d’un système), que la culture va désormais à la fois raffiner et atrophier, répandre à tous ou limiter à ses privilégiés. »
🧠 En développant l’attention, l’écoute, le respect des choses, le respect de soi, l’écosystème eCoFast développe l’observation, la sensibilité esthétique, l’équilibre, la nuance… les ingrédients de la créativité.
 
Smartphone
Outil occidental du 21ème siècle, qui fait devenir un adulte, un zombie asocial qui s’ignore, à force de scroller des images ou autres indéfiniment. Des parents faibles, abrutis, l’offre à leur enfant pour le fliquer à la place de l’éduquer et de le responsabiliser à la prise de risque ! Redoutable société soi-disant développée, qui comme les enfants rois, a trouvé comment éliminer la concurrence : tuer les neurones de la majorité des enfants et mieux que jamais, faire la guerre aux plus faibles ! Effet boule de neige garanti.
Autre drogue pour la jeunesse : si l’enfant, l’adolescent échappe à ces différentes addictions, il développera l’humanité, car ses parents auront réussi à orienter sa frustration vers des activités cérébrales qui apportent satisfaction, plaisir et santé mentale. Les autres rejoindront la pauvreté pendant que d’autres la quitteront. Une opportunité à saisir pour STP ?
🧠  L’écosystème eCoFast interdit l’usage du smartphone et en explique les raisons.
 
 

Solidarité

La valeur du quotidien des plus défavorisés, à consolider voire à développer. Le monde deviendra meilleur lorsqu’une majorité des populations auront assimilé que la transmission des meilleures connaissances et méthodologies sont essentielles, sans concurrence.

🧠 Soit notre choix est d’élever la société, soit notre choix est de la descendre, le choix d’Adeline n’est pas à la mode mais, ceux qui sont animés de la même flamme d’élévation, la rejoignent (projet accepté). La porte est ouverte à toute Compétence. Tout intrus est rejeté dans la plus simple expression, ses protégés l’ont bien compris et la porte est ouverte. Elle explique, elle n’essaie plus de convaincre.

Syllabe  Apprendre ! (2018) Stanislas Dehaene, p. 111

« Dès la naissance, bébé fait la différence entre la plus part des voyelles et des consonnes de toutes les langues du monde. Il les perçoit déjà comme des catégories : entre les syllabes /ba/, /da/ et /ga/, même si le son varie continument, son cerveau les traite déjà comme des catégories distinctes, séparées par des frontières qui se situent au même endroit que chez l’adulte ».

p.222 : « Pour apprendre à lire, seul l’entrainement phonique, qui attire l’attention sur les correspondance entre les lettres et les sons, active le circuit de la lecture et permet l’apprentissage. Tous les enseignants du CP devrait connaitre ses données ! »

🧠 L’écosystème eCofast structure ces catégories, en conscience, développant la mémorisation et l’attention partagé via l’apprentissage du français, entre vocabulaire, syntaxe et grammaire (en testant ses élèves au quotidien sans jamais les noter). Sur lequel l’élève FAASTT peut inférer ses connaissances en portugais, rattraper son retard et même participer à élever le niveau intellectuel santoméen. Le français enseigné par la méthode eCoFast devient une aide à assimiler le portugais.

T

Tim

Timothée Devine, neveu d’Adeline Cancre, à l’origine du projet.
Son décès a été le point de départ de la création de la Fondation FAASTT. Tim est présent dans l’acronyme : Fondation Adeline A São Tomé, à Tim 

U

Utilité

Critère d’évaluation essentiel. Chaque action FAASTT, chaque activité eCoFast est pensée pour avoir une utilité concrète auprès des élèves FAASTT, de leurs familles, de leurs professeurs de l’enseignement public et plus largement, de la société santoméenne. La résolution d’une nouvelle problématique peut changer ou préciser, à tout moment, la méthodologie eCoFast. Cette adaptabilité, c’est difficile à suivre au début car, c’est une « règle de haut niveau », de catégorisation et de hiérarchisation des connaissances, en relation avec le gain de flexibilité mentale, à développer.

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Valeurs

Assiduité, ponctualité, motivation, solidarité, transmission…
Elles guident chaque action du projet FAASTT, chaque choix éducatif eCoFast, chaque lien tissé avec les jeunes, leurs familles et les institutions santoméennes.

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